Le président de la Commission électorale nationale, Corneille Nangaa Yobeluo a tenu une conférence de presse le vendredi 24 mai à l’hôtel Pullman.
À en croire, plusieurs analystes, cette initiative médiatique n’avait aucune raison d’être prise. Car, Corneille Nangaa a longuement parlé pour ne rien dire. Alors que le vrai sujet, à ce jour, tourne essentiellement autour de son départ de la ceni et l’audit de sa gestion, Corneille Nangaa est venue, devant la presse, demander au gouvernement d’organiser le recensement ; il s’est attaqué à Martin Fayulu en lui »interdisant » d’évoquer la vérité des urnes à cause de la retissance que ce dernier avait développé vis-à-vis de la machine à voter; il a indiqué qu’il ne publiera pas les résultats bureau par bureau car, cela n’est pas prevu par la loi; il a aussi evoqué la nécessité d’organiser les scrutins locaux en regrettant le fait que ces élections ne soient pas associées aux élections qui ont eu lieu le 30 décembre 2018…
Tout ça c’est bon! Mais l’heure n’est plus au discours de projection de l’avenir des questions électorales par l’équipe de Corneille Nangaa, dont le mandat à la tetê de la Ceni s’epuise au mois de juin 2019. L’heure est plutôt à la préparation des bagages pour quitter cette institution.
Le parlement, mais aussi et surtout le Président de la République, doivent travailler d’arrache-pied pour reconstituer très rapidement la nouvelle équipe d’hommes intègres sensée remplacer, dans le délai, l’équipe Nangaa dont le mandat est caractérisé par une gestion opaque des finances, des passations des marchés, de gestion du temps… Car, si on ne tient point garde, Nangaa pourrait encore rester plus longtemps à la tête de la Ceni par défaut de trouver son successeur.
À bon entendeur salut !
Gaëlle Deviya
Monsieur Nangaa, Merci; Mais il est temps que tu quittes la Ceni avec ton équipe SVP
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