Du 19 au 23 mai courant, 12 États Africains membres du programme Écoles et Langues Nationales en Afrique, ELAN-AFR en sigle, se sont réunis à Dakar, capitale sénégalaise, plus précisément au prestigieux »Pointe des Almadies’, en présence de l’organisation Internationale de la Francophonie (OIF), l’Institut de la Francophonie pour l’éducation et la formation (IFEF), l’UNICEF, l’USAID, l’ONG ARED…
Ayant tous constitué le Comité de Coordination Internationale du programme Écoles et Langues Nationales en Afrique, ce bloc ont discuté essentiellement de l’élaboration des stratégies de la mise en œuvre rapide de ce programme gigantesque visant à promouvoir les langues locales Africaines dans le secteur de l’Enseignement. Il était aussi question d’évaluer les actions qui ont été déjà réalisés dans la dynamique du succès.
La République Démocratique du Congo a été valablement représentée par son excellence Emery Okundji en sa qualité du ministre intérimaire de l’Enseignement primaire et Secondaire.
Revenant sur la dernière situation des activités de l’enseignement bilingue dans son pays, Emery Okundji a indiqué que la RDC était déjà très avancée sur ce terrain, même si beaucoup restent à faire pour arriver au résultat final.
» Mon pays, a-t-il indiqué, dispose déjà des instruments légaux nécessaires pour la promotion des langues Nationales concomitamment avec la langue française ».
Il s’agit de:
– La constitution du pays reconnaissant le français comme langue officielle et le lingala, kikongo, Tshiluba et Kiswahili comme langues Nationales ;
– La loi-cadre de l’enseignement qui reconnaît le français et les quatre langues nationales comme langues d’enseignement ;
– Et enfin, La stratégie sectorielle de l’éducation et de la formation 2016-2025.
Emery Okundji a s’est dit également confiant au nouveau leadership politique à la tête du pays afin de parvenir au parachèvement de ce programme en RDC.
Il sied, cependant, de noter que peu avant l’ouverture de la réunion susdite, plusieurs réunions préparatoires se sont succédé le 20 et le 21 mai autour de l’analyse de l’état d’avancement de l’ELAN dans chaque État membre appelé également à travailler pour l’efficacité de ce programme dans leurs pays respectifs.
Hervé Mulumba