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Le nombre de violations des droits de l’homme continue d’augmenter en République Démocratique du Congo. Dans un rapport publié cette semaine, le Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH) parle des 569 violations des droits de l’homme enregistrées au mois d’avril dernier.
« Une augmentation par rapport aux mois de mars et février (respectivement 491 et 495 violations)… », dit le rapport, qui souligne en même temps que cette augmentation « s’explique largement par le grand nombre d’atteintes attribuables à des combattants de groupes armés documentés ce mois-ci, en particulier de nombreux cas de violences sexuelles commis dans la province du Nord-Kivu ».
« Près de 83% des violations documentées en avril ont été commises dans les provinces affectées par le conflit (474), entrainant la mort d’au moins 97 civils (…) Les groupes armés y ont commis plus de violations (54%) que les agents de l’Etat (46%) », poursuit le rapport.
Dans le cadre de son appui apporté aux juridictions militaires et civiles congolaises pour lutter contre l’impunité, le BCNUDH a identifié au moins cinq militaires FARDC et un agent de la police nationale, qui ont été condamnés pour des violations des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national.
Fabrice Lukamba
