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Quelques militants du Parti de Joseph Kabila se sont rassemblés hier, mercredi, 12 juin, devant le palais du peuple en guise de réplique à la manifestation de la base de l’UDPS organisée sur le même lieu le lundi 10 juin dernier.
Visiblement, Papy Pungu, Dunia Kilanga et Zombie non autrement identifié, trois responsables de la jeunesse du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD), ce sont eux qui ont initié cette manifestation qui a connu la participation de plusieurs jeunes désœuvrés appelés communément enfants de la rue. D’après les dires de Pungu, ils sont venus soutenir les députés nationaux pour que ces derniers remplissent leurs tâches sans intimidations extérieures. Première erreur de communication de la part du président de la ligue des jeunes d’un »grand parti » comme le PPRD, dans la mesure où Papy Pungu n’a nullement fait référence aux gaffes légales commises par la présidente de la chambre basse, Jeanine Mabunda, ayant accepté d’ouvrir un débat accompagné des critiques acerbes sur les ordonnances du Chef de l’État, alors que la Constitution ne l’autorise pas de faire ainsi.
Chose étonnante; Pungu n’a pas condamné les insultes de l’honorable Nawej envers le président de la République, mais il le soutien.
Pire encore, Papy Pungu et Dunia Kilanga, peut-être ignorant du Changement de régime, ont promis l’apocalypse aux combattants de l’UDPS, au point de déclarer comme leur fameux CHALEUR en 2011, qu’ils sont désormais prêts à maintenir l’ordre public dans les rues de Kinshasa. Ça s’appelle chantage criminel. Car, ce rôle revient aux forces de sécurité.
S’en est suivi des menaces graves du genre: » Nous mettons la base de l’UDPS en garde, nous répondrons coup sur coup. Vous brûlez, nous aussi, nous allons brûler ».
À la mi-journée, il y a eu des affrontements au niveau de l’avenue Nsendwe entre les combattants de l’UDPS et les » militants » du PPRD qui se sont soldés par des blessés de part et d’autre et des dégâts matériels. La police a dû procéder à des interpellations dans le rang des manifestants dont certains sont incarcérés jusqu’ici au Commissariat provincial de la police de la ville de Kinshasa.
Lydia Mavangu
