0
0
Le Salon International des Technologies de L’Information et de la Communication dédié à l’Afrique, SITIC Afrique 2019 3ieme édition, a eu lieu du 18 au 20 juin 2019 à Tunis, capitale tunisienne.
Le Ministre des PT-NTIC, Emery Okundji qui y participait a lancé un appel aux investisseurs tant Africains qu’internationaux de venir faire des affaires en République démocratique du Congo.
Il faut, cependant, noter que la présente édition s’est apesantie sur les instruments financiers numériques, le E-santé en Afrique et transformation de l’économie de la santé numérique. Et, c’est la Société Tunisie Afrique Export (TEA) en collaboration avec l’Association Professionnelle des Banques et des Établissements Financiers (APTBEF), l’Union des Banques Maghrébines (UBM) et l’Organisation Arabe des TIC (AICTO au Parc d’expositions du Fram qui a initié cette activité de grande importance.
Des nombreux pays du monde et organisations internationales ont pris part de manière active à cette activité de haute facture intellectuelle qui a indubitablement permis des fructueuses rencontres et des riches échanges d’expériences entre ces divers participants animés tous d’un même esprit de développer l’Afrique.
Notons que ce grand rendez-vous a constitué un moment propice pour les représentants des pays et organisations internationales de présenter leurs talents sur les TIC, mais aussi surtout sur les grandes innovations pour Afrique. D’où la nécessité de faire l’intégration des l’Afrique, pour que dans ses 20 ans, l’Afrique soit l’usine et le consommateur du monde. Car, la grande quantité des matières pour fabriquer des terminaux des TIC proviennent de ce grand continent, berceau de l’humanité, ont-ils unanimement déclaré.
Trois panels ont été organisés au cours de cette 3ème édition, chaque panel a abordé un thème bien précis.
Tenu le 18 juin, le premier panel s’est penché sur la question de la »transformation digitale dans une banque ou établissement financier, dans une économique de plus en plus numérique ». Ce panel a été aussi marqué par des expositions dans des stands pour montrer et expliquer ce que l’Afrique produit dans le domaine des TIC.
Et, ensuite le 19 juin, le deuxième panel s’est consacré sur l’adoption des nouvelles technologies pour les banques et les établissements financiers. Également, la détermination des nouveaux produits et services permettant grâce à l’adoption de ces nouvelles technologies d’animer et de mieux satisfaire les besoins des clients et d’en recruter de nouveaux à des prix abordables et accessibles à tous les franges de la population.
Enfin, le dernier panel a eu pour objectif de présenter et de discuter les défis et les opportunités de l’application des méthodes automatiques et d’apprentissage profond dans le secteur financier.
S’agissant des solutions suggérées dans le E-santé, la visioconférence a été identifiée comme l’élément qui peut favoriser le développement de la télémédecine sur tous types de formats en adaptation au réseau existant : tablette, PC et bien entendu smartphone.
Prenant la parole à son tour, le Ministre congolais des PT-TNTIC a martelé sur la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle de nouer des relations sud-sud et, il a en même temps lancé un appel aux investisseurs tant Africains qu’internationaux de venir en RDC. Car, ce dernier connaît aujourd’hui des avancées significatives en matière de démocratie électorale, d’évolution technologique, de gouvernance et croissance économique.
Lors des audiences qu’il a accordées à plusieurs participants le dernier jour en vue de partager l’expérience de la RDC et aussi comprendre comment la Tunisie évolue dans le domaine des TIC, Emery Okundji a échangé avec, notamment, son collègue Tunisien en charge Ministre des Technologies de la Communication et de l’Economie Numérique, M. Mohamed Anouar Maarouf. Les deux personnalités ont discuté des opportunités que les deux pays peuvent échanger sur la fiscalité et la loi , lesquelles régissent le domaine des TIC et nécessitent une révision. Car, notre pays est obsolète vue les évolutions du monde.
Lydia Mavangu
