Il y a 48h, le FCC venait de désigner Alexis Ntambwe Mwamba, l’ex-ministre de la justice et garde des sceaux candidat- président du Sénat. La nouvelle est sujet à polémique au regard d’un passé peu reluisant que le potentiel successeur de Léon Kengo Wa Dondo dispose depuis Mobutu, en passant par le RCD d’Azarias Ruberwa, le MLC de Bemba puis les 10 ans constitutionnels de monsieur Kabila. Il est connu comme un arrogant, un hautain et finalement comme un homme politique qui n’a rien fourni de positif à la nation congolaise.
Au-delà de tout, les observateurs avertis sont convaincus d’une chose : »autre temps, autre mœurs ». Si Alexis Ntambwe a eu à s’illustrer par des contre-performances politiques, c’est aussi parce qu’il a eu à évoluer dans un environnement de dictature, de rébellion, de la sauvagerie et de libertinage. Il est certain qu’avec le nouveau président de la République, il va s’imprégner de la formule du » déboulonnement du système dictatorial » prônée par le nouveau pouvoir. Il en a déjà eu la première expérience avec la contrainte lui imposée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi de libérer Diomi Ndongala. Sa tentative de libérer d’autres personnes condamnées pour viol ensemble avec Diomi Ndongala bénéficiaire de la grâce présidentielle a connu un échec.
Le baptême de feu offert à sa collègue de la chambre base, Jeanine Mabunda avec des manifestations publiques contre sa démarche suicidaire d’ouvrir un débat sur les ordonnances du Chef de l’État peut aussi constituer une mise en garde contre lui.
Qui vivra verra !
Hervé Mulumba
RDC: Alexis Ntambwe Mwamba de Mobutu, d’Azarias Ruberwa, de Bemba et de Kabila ne sera pas nécessairement identique de Alexis Ntambwe sous l’ère Fatshi
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