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En politique active depuis 2001 après avoir quitté l’armée, Joseph Kabila aura exercé, durant 18 ans, une forte politique de débauchage identique à celle appliquée par l’ancien président Mobutu.
Malgré ses faiblesses en terme des militants, son parti, le PPRD, son parti, est demeuré débout. Aucun politique l’ayant quitté n’a pu faire tête à la manigance exercée par Joseph Kabila.
Cependant, le parti de Jean-Pierre Bemba a été sérieusement étranglé par Kabila avec les départs des principaux cadres comme José Makila, François Mwamba Tshishimbi, Thomas Luhaka et tant d’autres, tandis que Vital Kamerhe qui, pourtant, a quitté tout bonnement le PPRD en 2008, il a vu, par contre, son UNC être vidée, au point qu’il a même perdu politiquement son »ami intime » Pierre Kangudia par la simple volonté de Kabila.
Les partis de G7 ont été dédoublés et anéantis avec la bénédiction de l’appareil judiciaire lorsque leurs leaders ont tenté de faire tête à monsieur Kabila. Sans compter le Palu mis à terre et annexé définitivement au PPRD. Quant à l’AFDC, elle sera bientôt une coquille vide.
Ce n’est pas fini. Car, la fille aînée de l’opposition, l’UDPS-Tshisekedi a été aussi sérieusement secouée. N’eût été le charisme politique du sphinx de LIMETE et de ses héritiers politiques Félix Tshisekedi, Kabuya, Kabund ainsi que la vigilance de nombreux combattants disséminés à travers le monde, l’UDPS allait devenir le marchepied de Kabila. Joseph Kapita, Loseke, Oly Ilunga, Samy Badibanga et Bruno Tshibala Nzhenze ont joué un sale jeu, au point de dédoubler l’UDPS pour plaire à leur maître à penser, Joseph Kabila.
Les observateurs politiques pensent que Joseph Kabila devra vraiment se ressaisir et abandonner cette politique de la terre brûlée. Mais, c’est très difficile de le voir changer car, devant lui, il a des politiciens qui ne trouvent aucun inconvénient même quand il faut vendre leur dignité pour les billets des bancs.
À suivre…
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