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Daniel Mwana-Nteba, Premier Secrétaire du Parti Socialiste, a accordé une interview exclusive à LIBERTÉ PLUS. Pour des raisons stratégiques de communication, nous vous livrons d’abord l’extrait de cet entretien dont l’intégralité vous sera livrée incessamment.
LIBERTÉ PLUS : Bonjour Daniel Mwana-Nteba
DANIEL MWANA-NTEBA : Bonjour LIBERTÉ PLUS
LIBERTÉ PLUS : Comment allez-vous et comment se comporte le Parti Socialiste au sein duquel vous assumer les fonctions du Premier Secrétaire du parti?
DANIEL MWANA-NTEBA : Le parti va bien. Je vais bien, je suis debout. Le Parti Socialiste est debout. C’est l’essentiel !
LIBERTÉ PLUS : Et, le Cap pour le Changement fonctionne-t-il bien?
DANIEL MWANA-NTEBA : Le Cap pour le Changement fonctionne bien. Pas très bien, pas trop bien. Mais, fonctionne bien. Car, le Cap pour le Changement est au pouvoir. Et, le Cap pour Changement est en train de poser les actes qu’il faut au travers ses deux représentants les plus valeureux, à savoir: Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et Vital Kamerhe, autrement dit le duo FATSHIVIT, pour que les choses aillent le mieux possible en République démocratique du Congo.
LIBERTÉ PLUS : Le Gouvernement n’arrive toujours pas. Le peuple s’impatiente. Que pouvez-vous dire à ce sujet ?
DANIEL MWANA-NTEBA : La question du Gouvernement est une question qui préoccupe tout le monde à commencer par moi-même. Parce que je considère d’une certaine manière que le pays tout entier peut en être pénalisé sous une forme ou une autre. Mais, là où beaucoup voient un malheur pour la République, là où beaucoup peuvent perdre patience en se posant des questions sur l’efficience réelle du leadership actuel, je leur dirai de garder leur apaisement comme on dit en lingala : » KOWUMELA EZA KOPOLA TE ». Vaut mieux faire les choses bien que mal les faire. Et si pour faire les choses bien peut prendre un plus de temps, je crois que tout le monde devrait adhérer à cette logique. Là où certains voient un motif de découragement, pour d’autres même un motif de colère, je leur dit d’avoir leur apaisement, parce que nous sommes en train de vivre juste les dernières turpitudes qui précèdent l’accès à la terre promise, les dernières turpitudes qui précèdent la sortie du désert.
À suivre…
Propos recueillis par Hervé Mulumba, Kinshasa, Juillet 2019
