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En République Démocratique du Congo, la date du 1er août est consacrée à la fête des parents. Mais la journée est aussi celle commémorative des personnes disparues. Comme à l’accoutumée, des familles se sont recueillies le jeudi dernier devant les tombes de leurs parents, enfants, frères, soeurs, nièces, maris ou connaissances parti dans l’Au-delà.
Des visites qui ont eu lieu aux différents cimetières ont été également l’occasion d’entretenir des sépulcres tombés dans l’état de délabrement assez avancé.
Or, l’entretien des cimetières, déclarent d’aucuns, est censé être fait par les autorités urbaines à travers le pays, qui perçoivent des frais d’enterrement.
« (…) On ne peut pas comprendre, on n’exige des frais d’enterrement, mais les cimetières restent abandonnés (…) Ce sont de gouverneurs qui perçoivent cet argent ; Ils doivent répondre (…) », a livré sous couvert d’anonymat un monsieur, la quarantaine révolue.
« Nous pensons que le gouvernement actuel devra mettre de la clarté là-bas (…) Ce sont des sommes d’argent qui entrent (…) », a-t-il lâché.
Quelques cimetières visités par notre rédaction, entres autres, les cimetières Siforco (à Masina), Mikonga et Kinkole (à N’sele), sont remplis d’herbes. Les tombeaux qui s’y trouvent sont la plupart détruits et invisibles.
Fabrice Lukamba
