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Jusqu’ici bon nombre des personnes ne donnent aucune chance au nouveau pouvoir de rendre effectif la gratuité de l’enseignement primaire (Education de base) en République démocratique du Congo conformément à la volonté de la constitution du pays promulguée depuis février 2005.
Néanmoins, la Présidence de la République, à travers le ministère de l’EPSP dirigé, jusqu’à ce jour, par son Excellence Emery Okundji s’est engagée avec fermeté à relever ce défi historique.
Le lancement, hier Jeudi, 22 Août, de la » deuxième table ronde sur la gratuité de l’Education de base » constitue une preuve de plus que les autorités congolaises sont résolument décidés à en finir une bonne fois pour toute avec cette question épineuse.
En effet, les conclusions de cette table ronde seront connues ce Samedi, 24 Août, et devront essentiellement répondre à plusieurs équations et contraintes réparties comme suit:
– Le cadre légal et réglementaire;
– Le financement;
– Les conditions d’accueil des élèves;
– La formation des enseignants;
– La qualité des apprentissages;
– La gestion du sous-secteur de l’EPSP, en termes de rationalité, de transparence et de redevabilité
Lors de la première journée, le ministre Emery Okundji a remercié particulièrement le Chef de l’État pour avoir, a-t-il déclaré, autorisé la tenue de cette table ronde.
» Je voudrais remercier et rendre mes hommages les plus déférents à son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’État pour avoir autorisé la tenue de cette table ronde placée sous son patronage »
Le ministre a tout de même reconnu l’importance de l’apport d’autres partenaires de l’État pour la matérialisation de ce projet ambitieux en affirmant ce qui suit :
» La gestion de notre système éducatif étant partenariale, nous ne pouvions que nous retrouver autour d’une table ronde pour la matérialisation de la vision exprimée du président de la République Chef de l’État ».
À en croire Emery Okundji, 65% de la population congolaise sont en âge de scolarité.
Il faut noter que, pour la première journée, le Chef de l’État se fait représenter par son Directeur de Cabinet Adjoint et certains conseillers en matière d’éducation.
À suivre
Hervé Mulumba
