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L’Assemblée nationale a convoqué, comme prévu, une plénière ce Vendredi 06 septembre pour l’investiture du nouveau Gouvernement, 8 mois après l’arrivée au pouvoir du président Félix Tshisekedi.
De ce fait, la nouvelle équipe gouvernementale devra donc commencer officiellement le travail dès le Lundi prochain. Mais
avant d’en arriver là, le Chef du Gouvernement Ilunga Sylvestre devra tout d’abord répondre, au cours de cette plénière, aux différentes préoccupations des élus nationaux lui demandant principalement d’enrichir son programme avec des informations chiffrées et d’indiquer les sources de financement de son programme quinquennal.
En d’autres termes, la représentation nationale veut savoir avec exactitude ce que vaut réellement en terme budgétaire le programme du gouvernement accès sur « Le redressement à partir de la base» en usant de 16 piliers principaux.
Il sied, cependant, de noter que le programme du Gouvernement prévoit de revisiter la loi sur le fonctionnement de la presse, de faire de l’appareil judiciaire le rempart des hommes honnêtes, de faire de la paix un de ses grands chantiers, renforcer l’autorité de l’État sur l’ensemble du pays, faire jouer la RDC son rôle d’une puissance régionale en Afrique centrale, mettre en place un système de santé à la portée de toutes les bourses, appliquer des réformes autour du système éducatif, pérenniser la gratuité de l’éducation de base, faire de la culture et arts un véritable levier de la diversification de l’économie congolaise, Etc…
Pour le Premier ministre, la RDC est un pays béni de Dieu, c’est à nous, congolais, a-t-il fait savoir le mardi, de capitaliser cette bénédiction ». Il demande, en effet, à tous les congolais de prendre une nouvelle tangente et de regarder tous vers la même direction.
Avec la confiance et la conscience, nous allons parvenir à redresser cette nation béni de Dieu, a-t-il renchéri.
Concernant la diplomatie, il avait indiqué que la RDC aura et les amis et les intérêts. Une façon de dire que la RDC va toujours annexer l’humanisme dans ses relations bilatérales et multilatérales, contrairement à un principe légendaire qui dit qu’entre deux états, il n’y pas d’amitié, il n’y a que les intérêts ».
A suivre…
Hervé Mulumba
