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Le député et cadre du Mlc, Jacques Ndjoli, qualifie de confusionnistes, certains membres du Front commun pour le Congo (FCC), qui pensent que l’ancien chef de l’État Joseph Kabila, qui avait fait deux mandats successifs à la tête du pays, pourrait encore postuler 2023.
« Le droit constitutionnel congolais, son Article 70 est clair: “Le mandat du président est de cinq ans renouvelable une seule fois”. C’est une option scientifique qui n’a rien avoir avec d’autres modèles, peut-être un peu plus proche du modèle américain avec le 22ième amendement. Mais il ne faut pas se fourvoyer en regardant le droit russe », a-t-il déclaré, au cours d’une sortie médiatique.
Pour le professeur Ndjoli, il faut que Joseph Kabila oublie le poste du président de la République, car la Constitution, la loi fondamentale du pays que tout le monde est tenu de respecter, l’a condamné à rester le sénateur à vie.
« C »est impossible, à moins qu’il puisse mourir et ressusciter. Parce que dès qu’il a quitté le pouvoir, il est sénateur à vie et il se trouve dans une situation d’impossibilité, d’incompatibilité de revenir candidat », a-t-il renchéri.
À titre de rappel, Néhémie Mwilanya, cadre au sein du Fcc, ne s’était pas gêné en déclarant publiquement que rien n’empêcherait son autorité morale, le sénateur Joseph Kabila, de postuler en 2023.
Fabrice Lukamba
