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Pour plus d’un observateurs, les dernières tensions entre la famille politique du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, et la famille politique de son prédécesseur, Joseph Kabila doivent être toujours classées dans le compte des incidents de parcours.
D’ailleurs, à l’annonce de suspension de toute négociation entre CACH et le FCC par Jean-Marc Kabund, plusieurs voix se sont élevés, même dans le rang de ceux qui étaient hostiles à la collaboration CACH-FCC, pour appeler à l’apaisement entre les deux camps, estimant que cette coalition est indispensable dans le contexte politique actuel.
Quant au Gouverneur de la province de Lualaba, Richard Muyej, cette situation tendue entre l’UDPS/Tshisekedi et le PPRD risque de susciter un conflit éthno-tribale dans un avenir proche. Des épisodes malheureuses qu’il refuse de revivre après le chao de 1990 dans Katanga ayant abouti aux massacres, alors que lui était Conseiller socioculturel du Gouverneur de l’époque, Gabriel Kyungu wa Kumwanza.
« Ceux qui ont pris l’initiative de commettre les actes de destruction et ceux qui ont manifesté l’esprit de vengeance, en tant qu’autorité Provinciale, je condamne et je n’accepterai pas ça, a lancé Muyej.
« Je vais les inviter Lundi au bureau pour leur dire des mots assez forts, qu’ils comprennent que je ne suis pas venu ici pour diriger des disputes. J’en ai gérées au début des années 90 quand j’étais Conseiller socioculturel de Kyungu. J’en connais les conséquences. Ce sont des choses qu’il faut éviter de reprendre. Ils jouent avec le feu, ils ne connaissent pas le contenu de la bagarre politique, ils ne connaissent pas le contenu des conflits communautaires. Très vite, on va quitter les camps des idéologies, on va se retrouver dans les camps des tribus et ethnies. On n’en pas besoin ni à Kolwezi ni dans l’ensemble de la province de Lualaba. Il faut que ça s’arrête !, fin de citation.
Hervé Mulumba
