CACH-FCC : En cas de rupture, le Gouvernement tombera et le Chef de l’État nommera un informateur

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C’est un secret de polichinelle que le torchon brûle au sein de la coalition CACH-FCC.
Les dernières déclarations incendières du Secrétaire Permanent du PPRD, Emmanuel Ramazani Shadary, contre l’UDPS et l’incendie de l’effigie du Président de la République, Félix Tshisekedi, dans la province de Lualaba ont été enregistrés comme une goutte ayant fait déborder le vase.
Après la réplique du Secrétaire Général de l’UDPS, Augustin Kabuya, le Président a.i du Parti Présidentiel, l’honorable Jean-Marc Kabund, est monté au créneau pour mettre en garde le FCC compte tenu de l’attitude néfaste de ses affidés qui continuent de se comporter comme des adversaires politiques vis-à-vis du pouvoir de l’UDPS, alors qu’ils sont en coalition gouvernementale.
Par ailleurs, si cette situation malencontreuse aboutit vraiment à la rupture de la coalition FCC-CACH, l’on devra s’attendre à des répercussions politiques importantes. D’abord, le Gouvernement Ilunga Sylvestre, issu des négociations politiques entre les deux camps, tombera à coup sûr. Ce qui donnera au Chef de l’État, le Président de la République, l’opportunité de nommer officiellement un informateur qui sera chargé d’identifier une nouvelle majorité présidentielle au sein de la chambre basse du parlement.
Mais au cas où la majorité parlementaire reste maintenue du côté du FCC, on aboutira automatiquement à la Cohabitation tant récusée dans le passé. Par contre, si le Président de la République réussit à organiser une Majorité Parlementaire autour de lui, le FCC sera obligé d’aller à l’opposition.
Dossier à suivre…
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