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Devant une vingtaine des journalistes, ce Lundi, 06 Janvier, le Secrétaire Général de l’UDPS/Tshisekedi, Augustin Kabuya a démenti avoir demandé au Chef de l’État, Félix Tshisekedi, d’ordonner la fermeture de l’Université de Kinshasa, comme s’il était devenu son maître à penser et a formellement dénoncé le lynchage médiatique dont il est victime de la part des hommes de mauvaise foi.
Ci-dessous, LIBERTÉ PLUS vous livre, l’intégralité son message de mise au point à la presse.
«Chers amis de la presse, je pense que l’actualité est dominée par la situation qui se passe maintenant à l’Université de Kinshasa.
Mais avant tout, l’opinion publique doit retenir ce qui suit :
Depuis un certain temps, votre humble serviteur, le Secrétaire Général de l’UDPS/Tshisekedi que je suis, je fais l’objet du lynchage médiatique dans les réseaux sociaux et dans certaines maisons de presse de notre pays. Certaines personnes qu’avec ça, je serais affaibli politiquement. c’est un rêve, parce que mon destin est entre la main du très haut, Seigneur notre Dieu.
Dès fois, il y a des propos que certains de vos confrères m’attribuent frauduleusement en disant qu’Augustin Kabuya aurait déclaré ou dit ceci ou cela. Aujourd’hui, je me vois quand bien- même dans l’obligation de fixer l’opinion autour de ce sujet qui défraie la chronique.
Ces hommes maladroits doivent retenir une chose: il ne revient pas à un homme d’arrêter le destin de Dieu. Si Dieu a prévu dans son plan qu’un jour, ce pays sera dirigé par Augustin Kabuya qui est devant vous, qu’on le veuille ou pas, cette position divine devra se réaliser.
Avant l’arrivée de la dépouille mortelle de feu docteur Étienne Tshisekedi à Kinshasa, toujours certains de vos confrères m’avaient encore attribué des propos comme quoi Augustin KABUYA aurait déclaré Jean-Pierre Bemba et Martin Fayulu des personnes indésirables au lieu du deuil au stade des Martyrs. Et, cette position a été relayé avec beaucoup de rapidités sur les réseaux sociaux. C’est toujours ce même groupe qui avait pris tout leur temps pour me présenter comme quelqu’un qui était en train de monnayer les postes des mandataires, au point même de présenter le montant d’un millions de dollars comme caution demandée pour cette sale besogne. Kabuya fait le trafic des bois avec certains généraux des FARDC, Kabuya n’a jamais étudié.
Et pourtant, mes collègues de l’Université sont connus. Certains des professeurs qui m’ont enseigné sont devenus les animateurs des institutions .
En tout cas, ce n’est pas de cette manière qu’on peut arrêter l’élan d’un responsable politique qui n’a que Dieu comme protecteur.
Aujourd’hui encore, je suis sur le banc des accusés! On m’a de nouveau attribué des propos mensongers selon lesquels Augustin Kabuya aurait, même pas au conditionnel, puisqu’ils ont confirmé, il a demandé au Chef de l’État de fermer l’Université de Kinshasa.
C’est avec quelle intention que ces gens ont-ils sorti cette histoire ? Lorsqu’un groupe d’individus mettent à profit leur intelligence pour nuire à ma personnalité, pensez-vous vraiment que cela peut aider notre communauté ?
Les gens doivent comprendre que le combat de l’UDPS est sacré.
Je reprends encore ce que je dis tout haut : personne ne peut arrêter la volonté de Dieu. Si un jour, il est prévu que je sois un jour à la tête de ce pays, je le serais, quelques soient ces scénarios malsains contre ma personne. Ils doivent demander plutôt à Dieu pourquoi tu défends Augustin KABUYA à chaque fois que nous lui tendons les pièges ?
Rappelez-vous, Chers amis de la presse, que l’actuel Chef de l’État a été confronté à un mascarade monté par un groupe d’individus le 11/11/2018 à Genève ayant décidé de mettre fin à sa carrière politique. En bon démocrate, notre président s’était incliné devant cette réalité. Il avait même fait des déclarations en faveur d’une autre personne que vous connaissez très bien.
Mais, comme cela n’était pas la volonté de Dieu, aujourd’hui le voilà à la tête du pays.
Quel est l’intérêt que j’ai aujourd’hui pour demander la fermeture de l’Université de Kinshasa? Aucun! Que gagnerais-je dans cette démarche? Rien du tout !
Si aujourd’hui, vous posez la question au Ministre de l’ESU, Mr. Thomas Luhaka, il vous dira ce qu’a été ma position par rapport au dossier des frais académiques; Je lui avait prodigué des conseils et je m’arrête là.
37 ans dans l’opposition, je sais comment on pousse un régime parce que j’ai de l’expérience en la matière. Ceux qui pensent aujourd’hui qu’ils peuvent pousser librement le Président de la République, son Excellence Félix TSHISEKEDI, à la faute, ils se trompent!
Je vous ai fait venir aujourd’hui dans les installations de notre Parti l’UDPS pour démentir cette information.
Que ceux qui propagent cette information disent à l’opinion publique si j’avais fait cette déclaration dans quel média et si c’était à quelle occasion ?
Comme vous pouvez bien le remarquer, je fais mon entrée à l’intérieur du siège de l’UDPS à 16h00′ .
Comment les gens sérieux pouvez prendre tout leur temps pour dresser les étudiants contre un Parti Politique et son Secrétaire Général? C’est vraiment malheureux et honteux!
Je n’ai rien à avoir avec les étudiants, moi-même je fus étudiant.
Chercher à tout prix à déformer la vérité ce n’est pas sérieux!
Que les camarades étudiants comprennent que la personne qu’on veut maintenant présenter comme leur bourreau ne l’est pas en tout cas ni de près ou de loin.
Je le répète encore : personne alors personne ne peut arrêter la volonté de Dieu. Que les gens se tranquilisent. J’ai commencé dans ce parti comme un simple militant. J’ai gravi tous les échelons. Et, je n’ai jamais été cité dans les détournement ni dans n’importe quelle situation sale pour tenir l’image de ma famille dont je suis l’ambassadeur. À ce titre-là, je ne vais pas qu’on puisse dire à mes enfants un jour que votre père avait commis telle ou telle autre faute quand il gérait l’UDPS.
Chers amis de la presse;
Je ne serais pas long. C’était pour moi l’occasion de faire cette petite mise point que j’ai voulu partager avec vous. Maintenant Vous avez de la matière, vous pouvez échanger avec vos amis», fin de citation.
LIBERTÉ PLUS
