L’affaire de balkanisation de la République démocratique du Congo fait réagir plusieurs personnes. La cheffe de la MONUSCO, quant à elle, reste dubitative quant à l’effectivité de la question. Leila Zerrougui pense que cela ne se réalisera pas, car, malgré des attaques des groupes rebelles, l’État congolais contrôle toutes les frontières du pays. Elle l’a dit au cours de la conférence de presse des Nations Unies tenue ce 15 janvier à Kinshasa.
« Je crois que nous avons vécu des moments où ce genre d’inquiétude pouvait se justifier par le passé avec la faiblesse de l’autorité de l’État, l’isolement du Gouvernement (…) Comment on peut balkaniser le Congo si on n’a pas pu balkaniser le Congo à un moment ou il y avait des pans entiers du pays où il n’y avait même pas l’autorité de l’État », a-t-elle déclaré.
Elle a par ailleurs condamné des allégations faisant état d’un certain complot de la Communauté internationale et partant, de la MONUSCO, pour morceler la RDC. La Représentante de Guterres affirme que les Nations Unies, par contre, soutiennent le pays pour l’aider à reprendre son autorité.
« Nous travaillons avec les FARDC, avec la justice pour ramener la police, la justice pour rétablir l’ordre et pour démobiliser ces groupes armés. Donc, avec tout ce travail que nous faisons, comment on peut dire que nous, nous sommes complices de la balkanisation et que le Gouvernement est totalement désarmé et qu’on est en train de dépecer le Congo ? Qui va dépecer le Congo, qui peut le faire aujourd’hui ? », s’est interrogée Leila Zerrougui avec grand étonnement.
Elle a tout de même appelé au soutien des efforts que l’actuel président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, est en train de fournir pour ramener la paix sur toute l’étendue du territoire national.
Fabrice Lukamba
MONUSCO: Leila Zerrougui doute de la balkanisation de la RDC et déclare que la Communauté internationale ne peut soutenir cela
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