0
0
Jeudi 11 juin 2020. Après son réquisitoire au cours de l’audience constituée aux plaidoiries du procès sur le détournement de fonds alloués aux travaux de cent (100) jours du Président de la République, le procureur général de la République a demandé au tribunal de condamner le directeur du Cabinet du Chef de l’État à une peine de vingt ans de travaux forcés. Il a également sollicité d’autres peines contre Vital Kamerhe.
Il faut une condamnation à une « peine de vingt ans de travaux forcés; L’interdiction pour dix ans, après l’exécution de la peine, du droit de vote et du droit d’éligibilité, en ce qui concerne le prévenu Kamerhe (…); L’interdiction d’accès aux services publics et para-étatiques (…) à charge du prévenu Kamerhe », a demandé le procureur de la République au tribunal.
Et d’ajouter: « l’expulsion du territoire de la République démocratique du Congo, après l’exécution de la peine, à charge de Samir Jamal (…) ».
Il a encore sollicité du tribunal de dire et d’établir à charge de Samir Jamal et Kamerhe, « la prévention de détournement de denier public comptant sur le montant de deux millions cent trente-sept mille cinq cents dollars américains et de les condamner à la peine de dix ans de travaux forcés (…) ».
Il a aussi demandé de dire et d’établir à charge du prévenu Kamerhe et du prévenu Muyima Ndole Jeannot, « l’infraction de détournement de denier public relative à la somme d’un millions cent-cinquante quatre mille huit-cent dollars américains et les condamner à deux ans de travaux forcés ».
Comme si cela n’a pas suffit, le procureur général a sollicité du tribunal la confiscation de fonds contenus dans les relevés bancaires dénommés Amida Shatur, Soraya Mpiana, Daniel Shangalume ainsi que la confiscation des propriétés immobilières acquises avec les fonds qui seraient détournés pendant la période allant de janvier 2019 à ce jour.
Fabrice Lukamba
