RDC: Le BCNUDH note une diminution des violations des droits de l’homme au cours du mois d’août passé

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Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a publié, le mercredi 30 septembre 2020, au cours de la conférence de presse bimensuelle de l’ONU, un rapport sur les principales tendances des violations des droits de l’homme en août dernier en RDC. Dans ce rapport, le BCNUDH signale que 669 violations des droits de l’homme ont été commis dans l’ensemble du pays, ce qui représente une baisse par rapport au mois précédent.
« Durant le mois d’août 2020, mon Bureau a documenté 669 violations des
droits de l’homme sur tout le territoire de la République démocratique du Congo, soit une
diminution de 9% par
rapport au mois de juillet (739 violations) et un retour à des chiffres
comparables à ceux de juin 2020 (670 violations) », a dit Abdoul Aziz Thioye, directeur du Bureau conjoint des Nations-Unies aux droits de l’ homme en RDC.
Cette baisse, selon lui, « s’explique par une réduction du
nombre de violations attribuables à des agents de l’Etat (-12%) ainsi que du nombre d’atteintes commises par des combattants de groupes
armés (-7%). La proportion des violations commises par les agents de l’Etat ( 44%) et des atteintes commises par des groupes armés 56% restent similaires à celles du mois dernier. Les agents de l’État sont
notamment les auteurs des exécutions extrajudiciaires d’au moins 30 personnes, dont trois femmes et
trois enfants; tandis que les groupes armés sont notamment les auteurs des exécutions sommaires d’au moins 249 personnes, dont 49 femmes et 24 enfants ».
Malgré ces violations, le BCNUDH informe qu’il continue de soutenir les juridictions congolaises dans le cadre de la lutte contre l’impunité des violations et abus des droits de l’homme.
« C’est ainsi qu’il a pu
noter que dans le cadre des activités judiciaires, cinq militaires des FARDC dont un colonel, deux agents de la PNC et 44 membres de groupes armés ont été condamnés à des peines allant de 24 mois de prison à la peine de mort, ainsi qu’au paiement de
dommages-intérêts pouvant atteindre la
somme de 100.000 dollars américains. A tire d’exemple, le tribunal militaire de garnison de Kananga siégeant en matière répressive, du 12
au 17 août 2020, à Luiza a condamné un militaire des FARDC et neuf présumés
miliciens de Kamuina
Nsapu à la prison à perpétuité (…) », a affirmé monsieur Thioye.
*Fabrice Lukamba*

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