Madame Sandra Kash est une compatriote congolaise vivant aux États-Unis d’Amérique, précisément à Dallas. Juriste de son état, elle s’oppose avec véhémence à l’évacuation de Vital Kamerhe à l’étranger pour des soins médicaux. Pour elle, ce mécanisme ne pourrait être envisageable que si le condamné Vital Kamerhe accepte de coopérer finalement avec la justice, c’est-à-dire arrive à restituer les biens acquis avec l’argent détourné.
Sur ce point, Sandra Kash est formelle, elle estime que le droit a été dit dans le dossier 100 jours au terme duquel le juge Pierrot Bakenga a condamné le présumé coupable Vital Kamerhe sur les faits qui ont été mis à sa charge.
De ce faite, poursuit-elle, si Vital Kamerhe veut se faire soigner à l’étranger, il doit d’abord coopérer avec la justice. Dans un état de droit, on respect toutes les procédures et comme la justice est indépendante nous faisons confiance à notre justice.
Rappelons, martèle cette dame de fer, depuis que ce dossier est allé en appel, jusque là la partie défenderesse renvoie toujours l’affaire,… qu’à cela ne tienne entant que juriste bien formée, j’estime cela est dû faute aux moyens de défense entre monsieur VK et ses avocats conseils qui ont du mal à affronter au second degrés la justice.
Revenant sur la polémique entretenue autour des propos du Secrétaire Général Augustin Kabuya sur l’affaire Kamerhe, Sandra Kash se dit satisfait, car, dit-elle, au moins tout le monde sait aujourd’hui que l’UDPS moins encore le Chef de l’État ne sont pas impliqués dans l’arrestation et la condamnation de Vital Kamerhe.
Vital Kamerhe a commis des fautes, et le camp du FCC a profité de la situation pour pousser la justice à le poursuivre, affirme-t-elle avant d’indiquer qu’ici il n’est nullement question de penser qu’un candidat potentiel en 2023 a été neutralisé par l’UDPS. Non! Non! Non!
Fervente croyante de la parole de Dieu, Sandra Kash demande à Amida Shatur, l’épouse de Vital Kamerhe, de poursuivre la dynamique des prières et de foi déclenchée le 20 août dernier au boulevard triomphal, plutôt que de se faire de souci et de pleurnicher à la place publique.
Concernant la demande de la grâce présidentielle en faveur de Vital Kamerhe, madame Sandra Kash pense que Vital Kamerhe et ses avocats doivent s’investir tout d’abord au parachèvement de la procédure en appel avant d’avancer sur ce terrain.
Propos recueillis par LIBERTÉ PLUS, Dallas aux USA, décembre 2020
Sandra Kash: « Si Vital Kamerhe veut se faire soigner à l’étranger, il doit d’abord coopérer avec la justice»
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