Après avoir découvert le pot aux roses à la SICOMINES et édicté récemment un rapport suffisamment étoffé par l’IGF, le Chef de l’État, SEM Félix Tshisekedi passe à la vitesse supérieure, en ordonnant la revisitation du contrat tant décrié entre un consortium d’entreprises chinoises et la RD. Congo.
Il vous souviendra qu’après l’élection du Président Honoraire et Sénateur à vie Joseph Kabila en 2006, la RDC avait signé un contrat -minerais contre infrastructures- destiné à financer l’essentiel de son programme de 5 chantiers. Ce projet ambitieux, visant à couvrir un lot important d’infrastructures à hauteur de 8 milliards, avait pour soubassement une exploitation minière étendue sur 30 ans à travers la joint-venture SICOMINES.
Cependant, après un contrôle de routine effectué par l’IGF au sein de cette entreprise, le constat a été tout simplement ahurissant ainsi que vous l’avez observé dans notre précédente publication y afférente.
Diversement interprété, prise à partie par certains et soutenu pour approfondissement par la majeure partie de notre population qui tenait à en avoir le cœur net, le chef de l’État Félix Tshisekedi a, au cours du conseil des ministres de ce vendredi, 17 mars, ordonné une revisitation complète de ce contrat, estimant que les termes de celui-ci ont été mal négociés au détriment de la RD Congo.
» Concernant le contrat chinois, le président de la république Félix Tshisekedi appelle à la revisitation du »CONTRAT SICOMINES » pour corriger les désavantages subis par la RDC dans la conception et dans la mise en œuvre de cet ACCORD ».
Durant les 13 années qui restent, il revient aux délégués du gouvernement dans les prochaines discussions d’assimiler les leçons du passé pour éviter de tomber dans les travers du contrat dont la partie chinoise qui manifeste un réflexe plutôt commerçant que philanthropique, prête à prendre le bras quand on lui offre la main. Ces délégués sont tenus d’ajuster le tir afin de faire triompher la cause de la République.
Hervé Mulumba
Liberté Plus