S’enquérir de la situation de la centrale hydroélectrique d’INGA 1 et 2, a été l’objectif principal du déplacement effectué par le Directeur Général Adjoint de la Société Nationale d’Electricité (SNEL) dans le site très stratégique du barrage d’Inga 1 et 2 situé dans la périphérie de la ville de Matadi, chef lieu de la province du Kongo-Central.
L’ingénieur Teddy LUAMBA, puisque c’est de qu’il s’agit, accompagné des différents administrateurs de la SNEL ainsi que les responsables du site, ont débuté leur visite par des tours d’identification de la propriété de cette entreprise. D’abord le site d’Inga 1, Inga 2, celui de conversion ainsi que d’autres équipements passés au peigne fin par le numéro 2 de la SNEL.
A l’issue de cette ronde, il s’est dit satisfait du constat fait sur terrain, malgré les difficultés observées ça et là.
« Nous sommes dans la dynamique de récupérer plus de puissance sur le disponible que nous avons, notamment ici à Inga. Nous sommes aussi dans la visée d’effectuer des travaux sensibles qui vont se faire dans la journée. D’où, il était impérieux d’approcher nos équipes pour convenir des modalités pratiques d’exécution de ces travaux.
Nous sommes en tout cas satisfait par l’engagement des congolais qui sont ici et qui font un travail très impressionnant. Il y a également lieu de souligner la qualité de la main d’oeuvre de la SNEL qui est excellente. Le travail est exécuté par un personnel qui a retenu notre attention dès notre arrivée. Tandis que nous sommes ici pour le motiver davantage et l’encourager à rester dans cette approche », a fait savoir Teddy LUAMBA.
Homme de terrain, ce professeur d’université a surtout rassuré la population congolaise qui, de plus en plus, perd confiance en la SNEL suite aux coupures intempestives et récurrentes de l’énergie électrique, qui n’ont que trop duré. Il a fait savoir que toutes les batteries sont entrain d’être mises en oeuvre par son équipe pour améliorer la qualité de la desserte en électricité qui va bientôt être effective.
» Nous sommes entrain de faire le nécessaire pour répondre aux besoins de la population. Il est vrai que le contexte ne s’y prête pas, car, la demande en terme d’électricité surpasse largement notre offre. Cependant, les exercices auxquels nous nous prêtons actuellement vont nous permettre d’améliorer les conditions de travail de nos agents. Quant à notre clientèle, nous ferons ce qui est à notre pouvoir pour
améliorer notre prestation par l’assainissement de la qualité du service mais aussi en créant une relation plus sereine avec notre clientèle », a-t-il affirmé.
Selon le bilan effectué surplace, il se dégage
qu’à l’heure actuelle les 6 machines du barrage d’Inga 1 sont opérationnelles, tandis qu’au barrage d’Inga 2, 6 sur les 8 machines sont opérationnelles, les tout pour une production qui avoisine les 800 mégawatts. De quoi la population doit se réjouir.
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