L’inspection générale des finances, (IGF)a fait, au cours d’une rencontre organisée vendredi 26 janvier, la restitution du mémorandum d’entente signé entre la République démocratique du Congo et la Chine sur l’exploitation des matière premières congolaises.
Après la révisitation du contrat effectué entre l’État congolais et le consortium des entreprises chinoises dans le cadre
de la revisitation du projet Sicomin, il était impérieux pour l’IGF, conduite par son chef de service, Jules Alingete d’expliquer clairement les tenants et les aboutissants de ce contrat minier.
» Nous nous sommes retrouvés avec la société civile qui accompagne le processus de la révisitation du contrat chinois. Comme vous le savez, quand l’IGF a produit ce rapport sur l’évaluation du contrat chinois, la société civile s’en est appropriée et a participé concretement à plusieurs des étapes. Comme le mémorandum
d’entente venait d’être signé, il était de notre devoir de revenir auprès de la société civile pour donner les grands points de ce mémorandum d’entente », a déclaré d’entrée de jeu l’inspecteur général des finances, Jules Alingete Key.
Dans son mot de circonstance, il a précisé que la nouvelle révisitation permettra à la RDC de bénéficier de 7 milliards de dollars américains durant l’application de ce contrat.
Et pour atteindre cette somme, explique-t-il, il est prévu que 624millions de dollars américains soient investis par année. Ce fonds permettra au Gouvernement de construire de nouvelles infrastructures au bénéfice de la population tel que voulu par le Président de la république, Félix Antoine Tshisekedi.
» Comme son Excellence, Monsieur le Président de la République l’avait annoncé, la RDC va bénéficier de 7 milliards de dollars américain en investissement d’infrastructures; ce qui permettra un désenclavement de beaucoup de provinces de notre pays. Ces 7 milliards dollars américains seront débloqués en concurrence de 324 millions de dollars obligatoires chaque année. Et pour l’année 2024, la RDC aura 624 millions USD. Ce montant en infrastructures pourra varier suivant le cours des minerais. Si le cours de minerais augmente, le montant en infrastructures sera au-delà de 324 million. Il ne faut pas aussi exclure la baisse du coup de minerais aujourd’hui, qui se fixe à 8 mille dollars la tonne pour le cuivre. Les protections sont de telle manière que, le montant ira en augmentant » a révélé Jules Alingete.
Il a, en outre, indiqué que le central de Busanga géré par les sociétés chinoises à l’époque, sera désormais sous la responsabilité de la partie congolaise qui a 68% d’actions et 32 % pour la SICOMIN.
Le numéro un de l’IGF espère, à l’issue de cette rencontre, un meilleur accompagnement des acteurs des structures citoyennes.
» Nous attendons de la société civile d’être un partenaire du gouvernement, un partenaire de l’IGF qui va nous accompagner dans la communication de cet avenant, par ce que la société civile devrait tout d’abord comprendre à quel constituant on est arrivé, sur les points importants, sur les infrastructures, sur la répartition des responsabilités au sein de la SICOMIN , sur la répartition des parts, sur la question du barrage de Busanga qui a généré la création de la société Cicohydro. Toutes ces questions devaient vraiment être discutees avec la société civile et donner les conclusions auxquelles on est arrivé pour qu’a son tour elle explique à la population « , a-t-il mentionné.
De son côté, les membres de la société civile, présents à cette séance de restitution, ont promis d’accompagner sans relâche l’État congolais dans ce nouveau contrat.
» La lutte pour ce projet, on se l’est appropriée depuis très longtemps. Dès le départ quand le rapport est sorti, nous avions fait un point de presse très important pour exiger que le Congo récupère ses droits. Ceci est un grand pas en avant et cela grace à l’IGF. Nous allons continuer à suivre et accompagner la mise en oeuvre de cet accord », a renseigné Monsieur Muteba, membre de la société civile.
La République démocratique du Congo ne se retrouvait pas du tout dans ce contrat signé en 2008 avec la partie chinoise. Il
a donné plus d’avantages aux sociétés chinoises avec plus de 70 % de revenus dans l’exploitation de ces mines qu’a la RDC.
L’avénement au pouvoir du Président de la République Félix ANTOINE TSHISEKEDI à permis à la RDC de retrouver sa part importante dans ce contrat grâce au nouveau mémorandum.
L’inspection générale des finances avait diligenter a l’époque une enquête qui était publiée le 15 avril 2023. Dans ce rapport, elle avait dévoilé le manque à gagner de la République démocratique du Congo dans ce contrat avec la partie chinoise dénommée (SICOMIN.)
Murphy Fika/Liberté PLUS