Apparemment, les déboires du nouveau gouverneur de la ville de Kinshasa ne sont pas encore à leur terme. Et, pour cause ?
Alors que l’affaire du »gouvernement pléthorique » n’est pas encore clôturée et pendant qu’il cherche qui écarter pour être en odeur de sainteté avec son excellence Monsieur Jacquemin Shabani Lukoo, VPM et Ministre de l’Intérieur, une lettre, cette fois-ci émanant de la Police Nationale Congolaise, PNC, est tombée sur la table de rédaction de votre média, Liberté PLUS, à travers laquelle les autorités de cette structure de sécurité désapprouve la nomination de la commissaire supérieur Mimie Bikela Mundele au poste de Ministre de l’Intérieur du Gouvernement provincial de la ville de Kinshasa.
En effet, celles-ci ne s’expliquent pas la proximité existante entre la policière et le nouveau gouverneur de la ville de Kinshasa qui n’a pas trouvé mieux que de nommer, en évidente inconstitutionalité, une personne dont les fonctions sont incompatibles avec la politique, en la personne de la commissaire supérieur Mimie Bikela.
Selon les observateurs de la politique congolaise, le gouverneur de la ville province de Kinshasa, son excellence Monsieur Bumba Lubaki, semble ne pas maîtriser l’abc de la constitution de la République, en ayant successivement péché deux fois contre elle. D’abord, en nommant dans son gouvernement au-delà de 10 ministres en violation à la constitution, ensuite pour avoir propulsé une policière en son sein, en totale inadéquation avec l’esprit et la lettre du législateur congolais. Ce qui, du coup, a réveillé les ardeurs des autorités de la PNC n’ayant pas aimé cette manigance.
Réagissant à cette espèce d’excès de zèle du 1er citoyen de la ville, le chef des renseignements de la police, adressant sa lettre à sa hiérarchie, souligne au second paragraphe :
» l’apolitisme de la police et au 3e, l’incompatibilité entre les fonctions de police et un mandat public, susceptible d’être exécuté qu’en raison »d’une cessation définitive de son service ».
Tandis qu’au 4e paragraphe de cette correspondance, le Directeur des Renseignements de la PNC dit: »craindre que cette situation serve de précédent pouvant inciter d’autres cadres de la PNC à tenter la même démarche en s’adonnant aux activités politiques », fin de citation.
Le DirRens PNC conclue en soulignant que »cette nomination expose son bénéficiaire à des sanctions disciplinaires, indépendamment des peines prévues par la loi », fin de citation.
Pour toutes les raisons évoquées dans la lettre du DirRens PNC, la commissaire supérieur Mimie Bikela doit répondre à sa hiérarchie de sa proximité très prononcée avec les milieux politiques.
Selon les observateurs avisés, pour éviter de subir la rigueur de la loi, la commissaire supérieur Mimie Bikela, en considérant les avantages qu’elle peut tirer dans sa fonction de ministre, peut se retirer carrément de la police par une démission et embrasser une carrière politique qui, déjà, commence favorablement bien pour elle.
Quant au gouverneur de la ville province de Kinshasa, ce dilemme le place dans une mauvaise posture, dès lors qu’il a l’obligation de se choisir une alternative à sa »Mimie Bikela » si celle-ci persiste et demeure dans son équipe chérie, celle, qui gagne à tous les coups, la PNC.
En attendant d’en avoir le coeur net sur ce dossier, qui dit mieux ?
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