Ce qui est vrai la majorité de frondeurs occupent ou ont occupé des poste étatiques, ils sont des conseillers à la présidence, des anciens ministres, des mandataires. Ils se sont fait de l’argent mais ne cotisent pas au parti. Les moyens qui se sont amassés leur servent aujourd’hui à mener une guerre larvée contre le SG Augustin Kabuya qui, par contre, a refusé tous les postes de l’Etat pour se consacrer au rôle de la sentinelle du parti.
Dans cette longue liste des frondeurs, il y a, entre autres, monsieur Abraham Lwakabuanga, ancien Directeur de la presse présidentielle dont le bilan à ce poste demeure mitigé. Il en est de même de monsieur Désiré Birihanze dont le passage à la tête du ministère de l’agriculture est passé inaperçu. Il y a encore Marcellin Bilomba, l’homme des notes techniques, célèbre dans le procès 100 jours, qui, après avoir été viré de la présidence et nommé à la tête de la Sonahydro, a fait piètre figure jusqu’à ce que le Président avait décidé de le mettre à côté de la plaque.
Dans le rang des parlementaires debouts faisant partie de la fronde, on peut compter, notamment, le fameux « muana koli » qui a trouvé un bon travail à l’OCC mais se range tout même pour combattre le SG Augustin Kabuya qui l’a propulsé.
Finalement, l’UDPS au pouvoir doit seulement travailler pour ses militants ou doit travailler pour le peuple congolais parmi lesquel on trouve aussi des militants de l’UDPS ?
Le SG Augustin Kabuya, légalement etabli pour diriger le parti durant les 5 prochaines années mais qui fait face à une opposition farouche des hommes méchants, doit, cependant, multiplier des stratégies pour sauver le parti menacé aujourd’hui par ceux qui veulent instaurer à la tête de l’UDPS un système de magouille et de dictature.
Dossier à suivre…
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