Encore un coup de filet réussi grâce à la vigilance du patrouilleur de l’inspection Générale des Finances, le chef de service Jules Alingete Key.
En effet, une maffia financière vient d’être dénichée dans un protocole d’accord de 500 millions $ US signé avec la BGFI BANK autour duquel sont cités le DG du Foner, l’ex ministre des Finances et l’actuel ministre des ITP.
Selon le rapport préliminaire de l’IGF, ce protocole, signé en 2019, n’a aucun soubassement en termes d’autorisation ou de justification pour les travaux de construction des routes. En d’autres termes, ce protocole viole les dispositifs de la loi en matière des finances publiques y relatif.
Soutenant leurs observations, l’IGF décrète :
« Devant l’importance de ce montant et le montage financier y relatif, eu égard à la nature juridique des ressources de Foner qui sont un compte d’affectation spéciale du budget du pouvoir central et à l’objet du Foner dont le champ d’intervention exclut les travaux de construction et de réhabilitation des routes, l’inspection Générale des Finances tient à examiner les contours de cette opération pour s’assurer de sa légalité, son opportunité et son impact sur les ressources du Foner préaffectées au financement de l’entretien routier » lit-on dans la note du chef de service Jules Alingete au Directeur Général du Foner.
Dans sa détermination d’approfondir son enquête sur cette affaire qui risque de porter le qualificatif de »BGFI Gate », le patrouilleur de l’IGF a sollicité « toutes affaires cessantes, ledit protocole d’accord et procès-verbal du Conseil d’Administration du Foner ayant identifié et approuvé le projet d’infrastructures visé par ce financement avec l’approbation de la tutelle, la liste desdits projets approuvés, l’autorisation préalable de la tutelle pour cet emprunt, les garanties fournies à la banque prêteuse, le budget 2019 du Foner prévoyant cet emprunt, les textes vous autorisant de vous engager sur les ressources de l’État préaffectées et au delà de votre capacité de mobilisation annuelle, les moyens de remboursement dont vous disposez et le soubassement du lien avec la banque UBA dans le cadre de ce dossier ».
Comme on peut le constater, quoique cette affaire se trouve encore au niveau de l’enquête, il y a lieu de retenir que de gros poissons viennent de tomber dans leur propre piège. Car, tous les éléments soulevés par l’inspecteur de l’IGF constitue une piste non négligeable à travers laquelle les précités vont endosser la responsabilité de cette Magouille qui n’a pas encore décliné tous ses secrets, car, ils sont encore dans le pénombre.
Affaire à suivre…
LIBERTÉ PLUS, meilleure presse écrite de l’année (MM2 Vision)