En se référant à ce qui se passe depuis la genèse du conflit qui oppose la RDC à ses voisins, notamment le Rwanda, des soupçons récurrents ont pesé sur une probable accointance entre, d’une part, Joseph Kabila, le Sénateur à vie et, d’autre part, le Rwanda de Paul Kagame qui a pu introduire un grand nombre de ses ressortissants dans l’armée congolaise à travers mixages et réinsertion diverses effectués sous le régime du »fils » de M’zee Laurent Désiré Kabila qui, en son temps, semble-t-il, avait défait le M23.
James kabarebe, Laurent Nkunda, Mutebusi, Makenga et aujourd’hui avec la création de l’AFC de Corneille Nangaa rejoint par les membres du PPRD, parti de Joseph Kabila, il n’est pas loin d’affirmer que le volte-face opéré par les hauts cadres de ce parti constitue, en réalité, l’arbre qui cache la forêt. De là, admettre que l’AFC est le produit de Joseph Kabila, il n’y a qu’un pas. La clarification apportée par le Président de la République sur le parrainage de l’AFC par Joseph Kabila vient à propos et confirme sa responsabilité sur la volatilité de la sécurité dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
L’on se souviendra des propos du Secrétaire Général de l’UDPS/Tshisekedi, l’Honorable Augustin KABUYA, ce visionnaire, tenus 31 mars 2024 à l’esplanade de la permanence de Limete en disent long sur la participation sans équivoque de Joseph Kabila dans les attaques répétées de notre pays par les hommes de Paul Kagame à l’Est de la République Démocratique du Congo.
N’ayant pas réussi à placer son daufin au pouvoir lors des élections de 2018, l’opposition créée par le PPRD, à la sortie de l’Union sacrée qui a chamboulé la majorité détenue par le parti de l’ancien président, avait entrepris de provoquer un chaos qui, heureusement, n’a pas abouti. La coïncidence de ces événements avec le crash de l’avion présidentiel abattu dans le sankuru et bien d’autres occasions qui ont lamentablement échoué nous rappellent des moments assez sombres auxquels le pays était confronté.
Aux élections de 2023, pour ne pas faire ombrage à Moïse Katumbi, le PPRD s’était offusqué de prendre une part active à ces challenges. Tandis que pour les ennemis du peuple congolais, il fallait coûte-que-coûte démystifier Félix Tshisekedi afin d’exécuter le plan de la balkanisation de la RDC tant prisée par les parrains occidentaux de Paul Kagame. Et, c’est l’Alliance Fleuve Congo (AFC) qu’ils mettent en exergue pour y parvenir.
D’emblée, comme gérer c’est prévoir, la solution préconisée par Eliezer Tambwe, au mois de mars dernier, de mettre sous haute surveillance les hauts cadres du parti cher à Joseph Kabila fut autant stratégique que préventif. Car, si quelques-uns parmi eux ont adhéré au mouvement de Corneille Nangaa, ce que les autres membres du PPRD mijotaient de faire surplace contre le pays devait être municieusement ausculter pour éviter des surprises désagréables, notamment à travers des actes de sabotage susceptibles de paraître comme des initiatives des kuluna.
Il y a lieu de reconnaître que l’option judicieuse prise par madame Rose Mutombo Kiesse, l’ex-ministre de la justice, de lever le moratoire sur la peine de mort a donné l’occasion à plusieurs délinquants de s’affranchir du mal, dès lors qu’ils savaient pertinemment bien qu’ils subiraient sans nul doute la plus forte sanction, à savoir : la peine de mort, et qu’ils ne sauraient, à coup sûr, plus être libérés, malgré toutes sortes de subterfuges susceptibles d’être inventés pour ce faire.
L’opinion s’est conséquemment prononcée pour l’application sans atermoiement de la plus forte peine si l’on tient à une véritable sécurisation de la population de certaines villes en proie au phénomène kuluna, dès lors que leurs actes seraient désormais considérés comme des actions terroristes.
Ainsi, le M23, figurant parmi les mouvements terroristes par le gouvernement congolais, tous ceux qui expriment une sympathie à leur endroit comme l’on fait Henry Magi et d’autres cadres du pprd, subiront le même sort avec les kuluna et autres bandits de grand chemin versés dans la catégorie des terroristes.
Qu’on se le dise et à bon entendeur salut !
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