Comme vous le savez, un groupe de jeunes gens ont été arrêtés par la police après les troubles enregistrés aux alentours de la résidence de la famille du sénateur à vie Joseph Kabila. La RDC aspirant à un État de droit, un procès en flagrance est en cours pour prouver l’implication ou non de ces jeunes dans l’attaque présumée du GLM.
Cependant, on observe une attitude peu galante de la part de certaines personnes soucieuses d’en faire une récupération politique en affichant, comme dans leur habitude, leur haine biliaire contre le Secrétaire Général de l’UDPS, l’honorable Augustin KABUYA, lui imputant faussement d’être derrière ce procès. Une véritable méchanceté peut-on dire ? Car, elles vont jusqu’à affirmer que ce procès vise à museler la force du progrès, une démarche qu’ils qualifient de »dangereuse ».
Sans fausse modestie, nous nous trouvons là en présence des gens qui tenaient à un silence coupable de la part de l’UDPS face aux accusations éhontés de ses adversaires sur son implication, du reste non avérée, dans une grave affaire de »tentative d’assassinat de l’épouse de l’ancien chef de l’État », pendant qu’elle n’est concernée ni de près ni de loin ? De 2, l’UDPS doit-elle interférer dans une affaire judiciaire et exercer son influence pour arrêter ce procès alors qu’elle prône, depuis la nuit des temps, un état de droit en faveur de notre pays ?
Néanmoins, dans un élan pathétique, le Président intérimaire n’a nullement renié la Force du Progrès comme une structure informelle affiliée au parti présidentiel ainsi que les gens mal intentionnées veulent faire croire à l’opinion publique.
Quoiqu’il en soit, l’UDPS désapprouve toute attitude délictuelle affichée en son nom et destinée à ternir son image, force du progrès soit-elle. C’est là le caractère qu’il faut attribuer au communiqué du secrétaire général Augustin Kabuya, diffusé au sujet de ces événements malheureux, mettant en mal toutes les démarches incidieuses visant à coller au parti présidentiel le recours à la violence pour régler des comptes à qui que ce soit.
Ainsi, plusieurs questions reviennent sur les lèvres des observateurs avertis sur le bien-fondé des actes posés par nos amis de la Force du progrès, entre autre:
1) Pourquoi à la place d’être le bras séculier du parti UDPS en terme de protection du pouvoir par des actions pacifiques ( cas de nécessité), certains jeunes se réclamant de la force du Progrès, se mettent à la merci de tout individu désireux d’exercer des actes souvent contraires à la bienséance, appliquer la violence ou semer la terreur, pour tel ou tel autre objectif opposé à la volonté de la hiérarchie du parti ?
2) Pourquoi se font-ils passer aujourd’hui comme des sous- traitants des questions qui relèvent par moment du domaine de la justice ?
3) Pourquoi portent-ils des insignes du parti quand ils agissent pour le compte d’un tiers qui, parfois, n’a aucun lien direct avec le Parti UDPS ? Et, enfin,
5) qui est membre de la force du progrès et qui ne l’est pas; car, apparemment, même les kulunas et des gens mal intentionnées commencent à se servir abusivement du nom de la « Force du progrès » pour commettre leurs forfaits sous le grand label UDPS ?
Qui dit mieux ?
LIBERTÉ PLUS, meilleure presse écrite de l’année (MM2 vision)