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Depuis quelques jours, une vidéo de l’artiste musicien et candidat malheureux aux législatives nationales de 2018 et 2023, Jean Goubald, prononçant des quolibets contre le parti au pouvoir et ses dirigeants, fait la une des réseaux sociaux.
» L’actuel UDPS de Augustin Kabuya est l’UDPS ndombolo », déclare sans faux fouillant notre artiste.
Comme on peut le constater, de tels propos tenus par cet artiste le place parmi les détracteurs du parti d’Étienne Tshisekedi visant à jeter en pâtures toutes les prouesses politiques enregistrées par ses héritiers politiques.
En réaction, Armand Mutombo, cadre de l’UDPS, dit ne pas comprendre pourquoi Jean Goubald s’est permis de se prononcer sur les questions de gestion interne de l’UDPS, alors qu’il en est pas membre.
» Je suis estomaqué et très déçu du comportement ahurissant de Jean Goubald. Il ne pouvait pas se livrer dans un tel spectacle qui met en cause même ses capacités intellectuelles à bien cerner une situation donnée. J’aurais souhaité qu’il dise à l’opinion publique en quoi l’UDPS/Tshisekedi peut-être assimilée à la danse ndombolo?, s’est-il interrogé.
Et d’ajouter : » En principe, les héritiers politiques du Sphinx de Limete méritent beaucoup de respect pour avoir amené le Parti au pouvoir en l’absence de leur leader charismatique Étienne Tshisekedi. C’est une analyse biaisée d’affirmer que l’UDPS de l’opposition était plus forte que celle du pouvoir, dès lors qu’aujourd’hui, l’UDPS regorge des représentants dans les institutions clés de l’État et se trouve dans la dynamique de conservation du pouvoir.
Compte tenu de la clameur publique enregistrée autour de ses propos, Jean Goubald est tenu de présenter des excuses publiques », a conclu Armand Mutombo, qui appelle également les filles et fils de l’UDPS à s’inscrire dans la logique du respect des textes des statuts et du dernier Congrès. Car, affirme-t-il, aucune réforme ne peut d’aucune manière se soustraire du cadre statutaire. Faire le contraire, c’est prêter le flanc aux adversaires politiques de l’UDPS comme c’est le cas aujourd’hui avec Jean Goubald », fin de citation.
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