Quelque soit la longueur de la nuit, le jour finit par se lever », affirme un adage.
C’est le moins qu’on puisse dire au sujet de la Constitution de la République Démocratique du Congo qui a fait son temps depuis sa promulgation en 2006.
Quoi qu’on dise, même si elle est le précurseur de l’alternance pacifique ayant emmené le Président Félix-Antoine Tshisekedi au pouvoir, cela ne justifie nullement son maintien, tant et si bien qu’elle présente aujourd’hui les tares des antagonismes, des conflits et guerres, mais aussi et surtout d’avoir drainé du sable dans la machine politique qui peine à fonctionner régulièrement.
À vrai dire, le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, garant des institutions et détenteur d’un mieux être du peuple congolais a simplement exprimé tout haut ce que tout le monde dit tout bas. C’est pourquoi, il n’est pas étonnant que bien des congolais ne cachent pas leur volonté d’en finir très rapidement avec cette Constitution qui a montré ses limites.
À Kisangani tout comme à Lubumbashi, le Président de la République s’est montré intraitable pour signifier son désir ardent de changer ou de modifier quelques dispositions de la constitution.
« Je réitère mes propos tenus à Kisangani au sujet de la constitution de notre pays », déclare le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi. Ce qui fait dire à certains observateurs de la politique congolaise que Félix Tshisekedi saute sur l’occasion qu’il juge unique, au-delà de l’emploi des jeunes, la situation sécuritaire du pays, l’inflation mais aussi le social et d’autres soucis qui sont palpables, il y a surtout l’âme même de la République, sa Constitution.
Pour ceux qui analysent froidement et sans état d’âme la constitution de la RDC, ils observent sans le dénoncer, qu’elle porte des fissures donnant lieu à des interprétations souvent erronées de la part de certains de nos compatriotes et offrent, par ailleurs, des opportunités, même à nos voisins d’interférer dans nos affaires intérieures, et d’avoir droit à la parole, notamment le Rwanda qui s’octroie le droit de défendre les tutsis sur le sol congolais. Et, voir quelques uns parmi nous s’accomoder à cette idée irreflechie, démontrant par là l’insuffisance de leur loyauté à la nation. Même Lumumba qu’ils chantent nuit et jour ne les accompagnerait jamais dans cette voie de perdition.
Et répondant à ceux qui lui collent des intentions de rester au pouvoir, Félix-Antoine Tshisekedi les rassure qu’aucune invective ne sera intimée aux hommes et femmes de tous bords qui feront partie de la commission multidisciplinaire chargée de rédiger la future Constitution. D’ailleurs, que nos amis se tranquilisent. Qu’ils retiennent que Félix-Antoine Tshisekedi ne fera pas partie de la commission qui sera mise en place en 2025 pour écrire la nouvelle constitution, celle destinée à nous dégager de cette étreinte néo-esclavagiste nous imposée par Louis Michel et ses co-rédacteurs de 2005.
Mieux vaut tard que jamais ! L’essentiel est d’avoir commencé. C’est le Congo qui gagne !
Sé/Pistis Bonongo Tokole
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