L’administration Trump s’emploie à sanctionner les personnalités politiques et militaires rwandaises, responsables des atrocités commises dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Washington l’a fait savoir dans une note diplomatique relayée par l’agence de presse Reuters le vendredi, 7 février dernier, document qui a été aussi consultée par Liberté PLUS.
Dans sa note, les autorités américaines ciblent également les personnalités congolaises qui seraient reconnues comme instigateurs dans les crimes de guerre et crimes contre l’humanité dans la partie Est de la RDC.
Déjà le Parlement européen avait, le jeudi 30 janvier, à Strasbourg, après une session spéciale sur l’analyse de la situation sécuritaire et humanitaire au Nord-Kivu, s’est dit choqué par les événements à l’avancée des rebelles du M23.
Les dirigeants de l’UE avaient exprimé leurs volonté de sanctionner les autorités de Kigali, responsables de ces crimes commis par les troupes rwandaises sur le sol congolais, notamment la suspension du mémorandum Union européenne-Rwanda signé en février 2024, portant sur 5 domaines de collaboration.
Ce memo concerne l’intégration de chaînes de valeur durable pour les matières premières et le soutien à la diversification économique, garantissant le bon fonctionnement et la durabilité de ces chaînes de valeur.
Si cette menace américaine est mise en application, cela va constituer une victoire de plus sur le plan diplomatique enregistrée par Kinshasa face à la guerre d’agression dont la RDC est victime de la part du Rwanda sous couvert du M23 depuis juin 2022.
MF/ LIBERTÉ PLUS
