Guerre de l’EST : Corneille Nangaa, SULTANI MAKENGA, Bernard Byamungu ont-ils encore peur des sanctions ciblées de la communauté internationale?

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La crise sécuritaire qui sévit dans l’Est de la République Démocratique du Congo nécessite une réflexion plus approfondie au regard des enjeux en présence. Même si le gouvernement donne l’impression d’avoir un contrôle maximal sur la situation de guerre, aucun congolais sérieux ne peut, à l’heure actuelle, rester insensible concomitamment à ce qui se passe dans notre propre territoire depuis pratiquement la prise de Bunagana. Car, l’alliance AFC/M23/ADF et Groupes armés de l’Est coiffée, d’une part, par Paul Kagame et d’autre part, par Joseph Kabila, selon l’affirmation du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, continue de faire des percées jusqu’à occuper une partie du Nord-Kivu et une partie du Sud Kivu.

Toutes ces incursions ne sont pas sans conséquences: au-delà de la fragilisation de l’administration étatique, elles engendrent des morts en cascades des civils et concourent à la déstabilisation du pouvoir établi, aux pillages des biens des particuliers, bref à la destruction du tissu économique, sécurité et social.

S’appuyant sur le droit international, le regime de Kinshasa a jugé bon de recourir à la diplomatie pour renverser la tendance. Mais elle fait face à la passivité de l’ONU et l’Union africaine au sein desquelles on retrouve malheureusement les tireurs des ficelles et les bénéficiaires de l’instabilité de la RDC. C’est à peine que le peuple congolais est berné par les condamnations de principe de la part de la France, Belgique, Allemagne etc. promettant sanctions ciblées contre les responsables de l’Alliance précitée.

D’emblée, on le sait, les sanctions internationales ne servent pratiquement à rien comme on peut bien le démontrer dans les lignes qui suivent.

Pour rappel, le Bureau du Département du Trésor et de Contrôle des avoirs étrangers (OFAC) avaient sanctionné, en Août 2023, le Colonel dissident Bernard Byamungu présenté comme commandant adjoint des opérations et du renseignement de la rébellion du M23 actif dans l’Est de la RDC.
Ce dernier est déjà sous sanctions de l’Union européenne notamment avec le major Willy Ngoma, porte-parole militaire du M23.

Membre de l’Ex-RCD, ex-CNDP, cet homme dangereux avait été arrêté le 18 avril 2012 dans les montagnes d’Itombwe (Sud-Kivu) par les hommes du colonel Mamadou Ndala. Comme les autres figures militaires du M23, il avait fait défection quelques semaines plus tôt de l’armée congolaise, à l’appel du général Bosco Ntaganda, dit Terminator, qui était sous la menace d’un mandat d’arrêt international délivré par la CPI pour des crimes commis en Ituri.

Aujourd’hui, c’est le même Byamungu qui est aperçu dans les villes occupées en se réclamant être auteur de toutes les victoires enregistrées par la rébellion.

Il revient donc au gouvernement de la RDC de s’organiser en cherchant officiellement les alliés de guerre mais aussi en galvanisant sa population pour faire face à cette adversité et à défendre par tous les moyens la patrie. Car, à en croire plusieurs sources, l’alliance AFC/M23/ADF/ Groupes armés de l’Est est soutenu par d’autres états africains en dehors du Rwanda pour tenter l’expérience de 1997 avec Mzee Laurent Désiré Kabila.

Qui dit mieux ???

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