En tournée dans quelques pays de la région en marge de la tenue à New-York, aux États-unis, d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée exclusivement à la situation de crise en République démocratique du Congo (RDC), l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour les Grands Lacs, Huang Xia à été reçu lundi, 10 mars, à la Cité de l’Union africaine par le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Les échanges entre le chef de l’État et ce haut fonctionnaire de l’ONU ont tourné autour, notamment, de l’application de la résolution 2773 et de la recherche d’une solution globale durable pour assurer la paix et la sécurité dans la région des Grands Lacs.
Monsieur Huang Xia a souligné la nécessité de la mise en application de la résolution 2773, la relance du processus de Luanda et celui de Nairobi pour aboutir à une désescalade, faire baisser la tension et mieux gérer les autres enjeux. « cette réunion est l’occasion pour aboutir à la désescalade des tensions actuelles ».
Pour l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies, il était important d’écouter les principaux pays de la région surtout dans l’Est de la RDC, avant la réunion du conseil de sécurité du 4 avril prochain.
Il a, par ailleurs, réitéré au 5ème président de la RDC la détermination des Nations Unies pour le retour de la paix dans la partie Est du pays, marquée par la guerre entre les Forces armées de la République démocratique du Congo, (FARDC)et les Forces de la défense rwandaise(RDF) sous couvert de l’AFC/M23.
Nous exprimons « la volonté forte des Nations Unies d’accompagner et d’appuyer les pays de la région des Grands Lacs dans tous les efforts de paix et de sécurité, pour relever l’enjeu immédiat de la désescalade des tensions pour mieux gérer les enjeux à moyen et à long terme, c’est-à-dire chercher une solution durable, globale afin d’assurer la paix et la stabilité des Grands Lacs dans la réalité », a-t-il rassuré.
Faisant un état de lieu de la situation de crise actuelle, monsieur Huang a indiqué que celle-ci « est très inquiétante et elle s’aggrave davantage avec les dernières évolutions », d’où, la sensibilisation de la communauté internationale, les communautés sous-régionales et l’Union Africaine sont mobilisées .
MF/ LIBERTÉ PLUS



