Au cours d’une émission diffusée sur télé 50, l’Inspecteur Général de l’IGF monsieur Jules Alingete Key a livré au public l’essentiel du travail leur confié par la hiérarchie dans le cadre de la relance du contrôle à priori autrement appelé :
»patrouille financière » au sein des entités publiques. Il a ainsi donné les axes sur lesquels va s’articuler ce contrôle qui, contrairement à certaines bouches mal intentionnées que Jules Alingete qualifie de prédateurs, va concerner quelques secteurs et non l’ensemble de la gestion.
» Les instructions reçues de notre haute hiérarchie nous demandent de tout mettre en oeuvre pour que la présence de l’IGF ne constitue pas un blocage dans le bon fonctionnement des entités publiques », a-t-il indiqué.
Au sujet des axes sur lesquels va être orienté le contrôle à priori, l’inspecteur général Jules Alingete parle de 4 secteurs prioritaires que voici:
- Acquisitions immobilières : contrôle des transactions au sein des entreprises publiques ;
- Avantages des mandataires publicis : vérification des paiements et des avantages accordés ;
- Marchés publics : conformité et transparence dans les appels d’offres ;
- Contrats publics ; exécution et respect des engagements.
Parlant de la spécificité du contrôle à priori que certains qualifient de cogestion, l’inspecteur général Jules Alingete insiste pour dire que cette activité n’est pas l’apanage de la RDC seule. Elle se fait dans tous les pays civilisés : cas de la Belgique et bien d’autres. Dès lors, parler de la cogestion dans notre cas est une aberration, a martelé monsieur Jules Alingete.
» Les prédateurs ont trouvé dans ce système de contrôle une méthode efficace qui les empêchait de commettre leurs actes de forfaiture ce sont eux qui parlent de la cogestion », a déclaré l’inspecteur général Jules. Alingete.
Abordant la question relative au résultat ayant concouru à la relance de ce mode de contrôle par le chef de l’État, l’IGF parle d’un succès sans précédent enregistré depuis son instauration il y a 4 ans dans notre pays.
»Ce contrôle a produit des résultats énormes appréciables dans la gestion des finances publiques. Aujourd’hui, de plus en plus, on ne parle plus, le langage de canard boiteux dans les établissements publics disparaît. Tous les établissements deviennent aujourd’hui rentables », a dit l’inspecteur général Jules Alingete.
LIBERTÉ PLUS
Au bout d’une visite au site du Rocade de la ville de Kinshasa ce samedi, 15 mars 2025, l’Inspecteur Général des Finances, Jules Alingete, accompagné du Directeur Général de l’ACGT, Nico Nzau et de leurs délégations respectives, s’est félicité de l’avancement des travaux sur terrain.
Comme vous pouvez vous en rendre compte, cette visite avait pour but d’évaluer l’état d’avancement des travaux de construction de la rocade qui s’étend sur 63 kilomètres et disposera de quatre bandes ; soit, deux bandes aller et deux bandes retour.
Pour votre gouverne, l’exécution de ce projet était évalué à 300.000 millions reparti en 4 sites qui ont , tour à tour, reçu la visite de l’inspecteur général Jules Alingete. Ces routes, il faut le souligner auront la particularité de couvrir toute la périphérie de la ville de Kinshasa dans la perspective de réduire, tant soit peu, les embouteillages qui s’observent à tout moment.
Il sied de noter que ce projet est exécuté dans le cadre du programme sino-congolais de mines contre infrastructures, sur un montant évalué initialement à 3,2 milliards de dollars, puis révisé à 7 milliards grâce, notamment, qu’on se le dise, à la vigilance et l’intervention efficace de l’IGF.
Jules Alingete a tenu à féliciter le Ministre d’État Ministre des Infrastructures et Travaux pour le niveau
d’avancement des travaux à ce jour ainsi que le suivi des travaux exécuté avec professionnalisme par le Directeur Général de l’ACGT.
Il a, par ailleurs , sollicité auprès des Ministres des Infrastructures, de l’aménagement du territoire, des affaires foncières et de la justice de s’impliquer activement, chacun en ce qui le concerne, dans le dossier d’expropriation pour permettre le respect des délais d’exécution de ces travaux.
Il a, en outre , exprimé toute sa gratitude au Chef de l’État pour l’initiative de la révision du contrat sino-congolais qui permet aujourd’hui la construction des infrastructures routières destinées à desservir les habitants de Mont Ngafula et Ngaliema qui pourront contourner les embouteillages habituels et parvenir, sans trop d’entraves, à l’aéroport international de N’djili ainsi que d’autres contrées telles que Kimbanseke, N’sele et Maluku, autrefois difficilement accessibles.
LIBERTÉ PLUS/ Presse IGF