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Dans une interview exclusive accordée à la chaîne américaine Fox News, mardi, 19 mars 2025, le Président de la République démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi a publiquement exprimé son désir de signer un accord de partenariat avec les états unis d’Amérique, sur l’exploitation des minerais stratégiques que possèdent le Congo, tel que souhaité par le président américain Donald Trump.
Au cours de cette entretien avec le journaliste Américain Bret Baier, le chef de l’État congolais a fait savoir que ce partenariat va permettre à la RDC entre autre, à développer les industries innovantes, créer des emplois mais aussi développer sa capacité de défense et de sécurité pour faire face aux groupes armés et autres menaces, notamment, l’agression dont le pays est victime de la part du Rwanda sous couvert du M23/AFC.
Fox news : Le gouvernement Trump s’intéresse à sécuriser des accords minéraux exclusifs avec les pays riches en minéraux rares. Pouvez-vous parler de discussions pour un accord avec votre pays?
Félix Tshisekedi : Merci beaucoup, bonsoir à vous. Nous sommes à la recherche d’un partenariats et nous avons établi des partenariats avec ces nombreux pays. Nous pensons que les États-Unis, vu leir rôle et influence au tour du monde, sont un partenaire important à avoir, et nous sommes très heureux de voir qu’avec l’administration Trump, les choses avancent beaucoup vite de deux côtés.
F.N. : Que faudrait-il pour avancer dans cette relation
F.T.: Nous voulons extraire ces minéraux mais aussi les traiter, car cela créerait beaucoup d’emplois, et nous souhaitons un partenariat qui garantisse une paix durable et une stabilisé pour nos pays, dont nous avons besoin, car c’est un endroit dangereux, le Congo.
F.N. : Comment une entreprise américaine garantirait-elle la sécurité sur terrain?
Félix Tshisekedi : Nous pouvons développer nos capacités de défense et de sécurité, et je pense que les États-Unis sont capables d’utiliser soit la pression soit des sanctions pour s’assurer que les groupes armés qui sont en RDC puissent être tenus à l’écart.
F.N. : Monsieur le président, les États-Unis s’inquiètent de l’influence de la Chine en Afrique, en particulier en RDC. Comment geriez-vous cette relation avec Pékin tout en maintenant les liens que vous souhaitez évidemment élargis?
F.T. : La nature d’un vide, comme l’on dit, ce n’est pas que la Chine s’épanouit en Afrique, c’est plutôt que l’Amérique est en déclin en Afrique. Nous serions très heureux d’avoir nos amis américains ici, qui étaient autres fois plus présents que la Chine dans les années 70 et 80.
F.N. : Comment pensez-vous qu’un accord sur les minerais, s’il venait de se concrétiser, bénéficierait aux entreprises de la Silicone Valley?
F.T. : Les entreprises savent très bien de quoi je parle, et je pense que ce partenariat aidera ces industries à développer les produits plus innovants.
F.N. : Je voudrais vous aborder également la question des combats dans l’Est de la RDC, et comment vous comptez y remédier?
F.N. : La RDC a un pays voisin qui s’appelle le Rwanda, qui, ‘il y a environ 30 ans, a connu un génocide. La communauté internationale a l’époque, nous à demandé d’ouvrir nos frontières pour accueillir toutes des foules des réfugiés fouillant les combats et les massacres. Et, depuis lors, malheureusement, cette situation infernale qui était au Rwanda à ce moment là, à infiltré la république démocratique du Congo. C’est pourquoi nous insistons que les sanctions restent.
F.N. : Dernière question, monsieur le président, cela fait 50 ans depuis l’un de plus grands événements sportifs impliquant des athlètes américains, le Rumble in the Jungle, qui a eu lieu dans votre capitale Kinshasa. Un milliard de personnes ont regardé Mohammed Ali, qui était censé perdre, battre George Foreman. Pouvez-vous parler de l’héritage de ce combat pour votre pays et pour les États-Unis?
F.N.: Oui oui bien sûr, nous nous souvenons de cet événement qui a vraiment galvanisé le peuple et attire l’attention de tout le monde.
F.N. : Monsieur le président merci d’avoir répondu à nos questions.
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