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Dans l’histoire politique du Congo, rares sont les actes de perfidie aussi flagrants que l’adhésion de Franck Diongo et Rex Kazadi à l’AFC M23, ce mouvement criminel, supplétif du Rwanda, responsable du massacre de milliers des civils congolais. Ce choix inqualifiable n’est rien de moins qu’une soumission totale à l’ennemi, une reddition ignominieuse dictée par l’appât du gain et la soif inassouvie de reconnaissance.
Franck Diongo, cet illusionniste politique, a toujours erré comme une ombre sans substance, naviguant entre compromissions et calculs malsains.
Autrefois courtisan zélé du régime Kabila, il s’est auto-proclamé opposant sans jamais incarner une quelconque ligne de combat cohérente. Son activisme remuant a toujours été une danse hypocrite entre ambition personnelle et manipulation de l’opinion. Aujourd’hui, en rejoignant le M23, Diongo signe l’ultime preuve de son inconstance et de sa capitulation morale. Ce pseudo-leader, incapable de mobiliser autrement que par la duperie, se trahit lui-même en pactisant avec ceux qui assassinent son propre peuple.
Quant à Rex Kazadi, personnage dérisoire et inepte. Il incarne le naufrage politique à son paroxysme. Ayant failli à toutes ses ambitions en Europe, le voilà en RDC, croyant berner une population dont il ne comprend ni les souffrances ni les aspirations. Ce bateleur de pacotille, sans idéologie, sans vision et sans projet, n’est qu’un opportuniste pathétique, tentant, à tout bout de champ, de s’offrir une légitimité, en s’acoquinant avec les ennemis de la nation. Son ralliement à un groupe rebelle, sanguinaire à souhait, est la preuve manifeste de son absence totale de scrupules et de son renoncement à toute dignité politique.
Le peuple congolais doit désormais comprendre que ses véritables ennemis ne se cachent pas seulement dans les forêts du Kivu ou dans les couloirs de Kigali. Ils sont aussi parmi nous, travestis en leaders, prêts à poignarder dans le dos leur propre nation pour quelques miettes jetées par l’oppresseur.
Paul Kagame, stratège machiavélique, tire les ficelles de ces pantins sans honneur. Et, aujourd’hui, Diongo et Kazadi ne sont que les derniers arrivés dans cette danse macabre de la trahison.
Que personne ne se trompe : ce n’est pas un simple choix politique, c’est une forfaiture absolue. Dans un moment où l’unité nationale est cruciale, où la présidence de la République sous l’impulsion du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, se bat pour restaurer l’intégrité du pays, ces deux renégats ont choisi de s’aligner du côté des bourreaux. Le peuple congolais doit en prendre acte et se ranger sans ambiguïté derrière les valeurs de patriotisme, de résistance et de souveraineté incarnées par le président de la République.
L’histoire retiendra leurs noms, non pas comme ceux de combattants, mais comme ceux des parjures, d’hommes sans dignité, qui ont préféré la honte à l’eminence. Diongo et Kazadi viennent d’inscrire leurs noms dans la liste noire des traîtres à la nation. Le peuple congolais, témoin de cette trahison, ne l’oubliera jamais.
Fidel Songo/LIBERTÉ PLUS
