Face aux tensions récurrentes entre les ministres de tutelle et les dirigeants des entreprises, sociétés et établissements publics de l’État, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a décidé que toute mesure de suspension de mandataires publics devra désormais être soumise à son approbation préalable. Cette décision vise à garantir la transparence et le respect des textes en vigueur.
Le Chef de l’État l’a affirmé avec instance lors de la réunion du Conseil des ministres qu’il a présidée vendredi, 11 avril 2025, en direct de la Cité de l’Union africaine. Selon le compte rendu présenté par le ministre de la Communication et Médias, le troisième point de l’intervention du Président portait spécifiquement sur la problématique des suspensions de mandataires publics.
Félix Tshisekedi a exprimé son inquiétude face aux tensions persistantes relatives à la gestion des mesures disciplinaires, tant au sein des entreprises du portefeuille de l’État que dans les établissements publics. Afin de garantir un fonctionnement harmonieux des institutions et de préserver la paix sociale, il a décidé que toute initiative de suspension de mandataires publics par une autorité de tutelle devra désormais lui être transmise pour approbation préalable et expresse, sans préjudice des dispositions légales et réglementaires existantes.
La Première ministre, Mme Judith Suminwa Tuluka, dûment informée, a été chargée de veiller à l’application de cette mesure, qui vise à s’assurer que toutes les décisions soient prises dans la transparence et le strict respect des règles en vigueur. Tous les cas litigieux ou actuellement contestés devront également être portés à la connaissance du Chef de l’État dans les meilleurs délais.
Par ailleurs, le Président de la République a instruit la cheffe du gouvernement d’organiser, en collaboration avec le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa Tongba, des sessions de formation à l’attention des responsables des entreprises et établissements publics, ainsi que des autorités de tutelle. Ces formations auront pour objectif de clarifier les procédures disciplinaires, prévenir les abus et garantir les droits et devoirs de chaque partie prenante.
Liberté Plus / Abigael Miantela
