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Lors du séminaire de réflexion organisé par la Ligue des Jeunes de l’UDPS-Tshisekedi le jeudi, 10 avril 2025, le Directeur Général de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Agents Publics de l’État (CNSSAP), Junior Mata Melanga, parlant de la contribution de cet établissement public dans les efforts pour le renforcement de la protection sociale et la prise en charge des militaires et policiers, a livré une communication forte et humaine et riche en enseignements.
Dans une salle remplie de jeunes du parti très attentifs et d’invités de marque, notamment de parlementaires, d’anciens ministres, de cadres du parti présidentiel et autres, il a tenu à saluer d’entrée l’intérêt croissant de la jeunesse pour les questions de gouvernance et de sécurité, tout en rendant hommage au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, architecte de la politique qu’il met en oeuvre à la CNSSAP « pour les efforts constants en faveur du bien-être des forces armées. »
Parlant de la couverture sociale des militaires et des policiers, le DG Mata a d’abord reconnu le sacrifice de ces hommes et femmes de l’ombre, exposés à des risques permanents. « Pendant longtemps, ils ont servi sous le drapeau sans aucune garantie sociale, livrés à eux-mêmes lorsqu’un accident, une maladie ou la vieillesse les frappait. Ce temps est désormais révolu », a-t-il déclaré.
À m’en croire, grâce à la loi du 15 juillet 2022 portant régime spécial de sécurité sociale des agents publics de l’État, une révolution silencieuse est en marche. La CNSSAP, qu’il dirige, joue aujourd’hui un rôle de premier plan dans la protection sociale de ces héros de la nation.
Junior Mata a pris le soin d’expliquer, avec pédagogie, les différents risques couverts par la réforme : accident de travail, maladie professionnelle, invalidité, retraite, décès et même la situation des veuves, veufs et orphelins. « La sécurité sociale, ce n’est pas un luxe, c’est une nécessité humaine et républicaine. Elle assure qu’aucun militaire ou policier ne tombe dans l’oubli une fois l’uniforme rangé », a-t-il souligné.
À travers la CNSSAP, les militaires et policiers à la retraite bénéficient aujourd’hui d’une pension régulière. En cas de décès, les ayants droit-veuves, veufs et enfants sont pris en charge. Mieux encore, de nouvelles actions sociales ont vu le jour : soins médicaux pour les retraités, kits scolaires pour les orphelins, colis festifs en fin d’année pour les anciens combattants.
Dans son intervention, Junior Mata est allé bien au-delà de simples chiffres ou mesures techniques. Il s’agissait de redonner espoir, de restaurer la dignité de ceux qui ont donné leur vie à la République, et de convaincre les jeunes générations de l’importance des réformes sociales.
« Il ne faut plus jamais voir un ancien militaire amputé mendier dans la rue. Il ne faut plus jamais que les enfants de policiers tombés au front abandonnent l’école par manque de moyens. Grâce à cette réforme voulue par le Président de la République, nous avons les moyens d’agir », a-t-il martelé.
FS/LIBERTÉ PLUS
