La politique congolaise vient une fois de plus d’enregistrer un revirement aussi spectaculaire que scandaleux. Joseph Mukumadi, qui, il y a encore quelques semaines, était un cadre de l’Union Sacrée, vient d’opérer un virage aussi inattendu que déplorable en rejoignant les rangs du mouvement rebelle M23-AFC, infâme organisation supplétive du régime de Kigali, responsable dès massacres, d’exactions et du pillage des richesses de la République démocratique du Congo.
Ce passage, du champ politique à la rébellion, illustre, sans nul doute, la dérive et l’opportunisme de certains affairistes qui se font appeler politiciens, prêts à brader leur patriotisme pour des intérêts personnels. Car, comment comprendre qu’un homme, prétendument engagé dans la construction d’un État fort sous la bannère de l’Union Sacrée, choisisse subitement de s’allier à ceux qui assassinent nos compatriotes et participent activement à la déstabilisation du pays ?
En effet, point n’est besoin de rappeler que le M23-AFC n’est pas un simple mouvement de contestation politique, mais une force armée criminelle qui sème la mort et la désolation dans l’Est du pays. En y adhérant, Mukumadi se positionne désormais comme un ennemi du peuple congolais, un complice des forces du mal qui veulent voir le Congo plier sous le poids de l’occupation et du chaos.
Mais cette trahison n’est qu’un épisode supplémentaire dans le parcours chaotique de Joseph Mukumadi. Son incompétence notoire a été exposée au grand jour lorsqu’il était à la tête de la province du Sankuru. Gouverneur parachuté, il n’a laissé derrière lui qu’un vaste champ de ruines. Sa gestion calamiteuse, marquée par l’autoritatisme, le manque de leadership et la dilapidation des ressources publiques, a fini par lasser les députés provinciaux, qui l’ont déchu sans état d’âme. Cet homme, incapable de diriger une simple avenue, a prouvé qu’il ne pouvait être qu’un poids pour la province, et aujourd’hui, pour la nation toute entière.
Comme lorsqu’il était gouverneur, Mukumadi ne vit que pour l’argent. Frustré de n’avoir pas été repositionné dans l’appareil Étatique, il a choisi de trahir le Congo en s’alliant aux ennemis du peuple. En rejoignant le M23-AFC, il pense se venger du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui avait refusé de lui accorder une quelconque protection lors de sa destitution pour incompétence notoire.
Mais le peuple congolais ne s’y trompe plus. Les masques sont tombés et les véritables ennemis de la nation sont aujourd’hui identifiés. Ceux qui prennent les armes contre leur propre patrie ne trouveront ni clémence ni indulgence. L’histoire retiendra que Joseph Mukumadi a choisi de tourner le dos à son peuple pour se ranger du côté de ses bourreaux.
Le président de la République, son excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, incarne l’espoir et la résilience d’une nation en quête de paix et de développement. Face à la trahison, l’État congolais se doit d’être intransigeant. La justice devra jouer son rôle et la sécurité nationale ne peut tolérer que des individus comme Mukumadi mettent en péril la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC.
Le temps des compromissions est révolu. La RDC est debout, forte de son peuple et de ses institutions. Les traîtres, eux, ne seront plus que des ombres dans l’histoire du pays.
Fidel Songo/LIBERTÉ PLUS
