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Dans un contexte où la démocratie congolaise est en quête de stabilité et de progrès, certains se permettent d’invoquer la démission du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour des raisons farfelues, destinées à masquer leurs échecs électoraux et leur incapacité à proposer une alternative crédible. Telle est la dérive de Delly Sesanga, un opposant dont le seul passé électoral, marqué par l’inaptitude à remporter un siège de député, semble être la seule référence pour critiquer le chef de l’État, élu à plus de 70% de voix.
Plus qu’hier, il est temps de rappeler, pour ceux qui ignorent encore comme Sesanga, que la légitimité d’un mandat ne se mesure pas à la nostalgie d’un passé électoral raté, mais à la capacité d’incarner et de porter les aspirations d’une nation. Delly Sesanga, qui n’a jamais su convaincre les électeurs de son territoire, tant venté comme son fief électoral, semble vivre dans une époque révolue où l’échec politique se transforme en arme de contestation. Dans un pays où les élections représentent le socle de la démocratie, il est paradoxal qu’un ancien candidat député, non élu au suffrage local, se positionne aujourd’hui en arbitre des destinées nationales.
Le discours de Sesanga, qui réclame la démission du Président Félix Tshisekedi sous prétexte d’un prétendu échec dans la gestion sécuritaire de l’Est, apparaît d’autant plus dénué de fondement, qu’il est teinté de rancœur personnelle et d’une ambition politique mal dissimulée. Alors que la nation continue de consolider ses institutions démocratiques et de renforcer son unité nationale, les appels à la démission, en provenance de ceux qui n’ont jamais su gagner la confiance des électeurs, n’ont d’autre effet que de semer la division et de raviver les vieilles querelles partisanes.
Alors que dans d’autres cieux le véritable débat démocratique s’appuie sur des arguments constructifs et sur l’analyse objective des politiques publiques, et non sur des injures déguisées en revendications, en RDC, chez Sesanga et consorts, c’est tout le contraire.
Et alors, qui va prétendre ignorer que dans un climat électoral où chaque voix compte, il est impératif de reconnaître que les critiques de ceux qui ont échoué dans l’arène électorale ne sauraient légitimer une remise en cause du mandat présidentiel, fruit d’une élection libre et transparente?
En somme, les circonstances nous donnent raison de conclure que, Sesanga, un politicien aussi brillant et éloquent, a tout simplement manqué l’occasion de se taire.
Fidel Songo/LIBERTÉ PLUS
