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L’heure de la vérité semble avoir sonné pour l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo et ses coprévenus : l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo, Déogratias Mutombo, et l’homme d’affaires sud-africain, Christophe Grobler. En effet, la Cour constitutionnelle rendra son verdict, sauf changement de dernière minute, le mardi 20 mai 2025, dans l’affaire judiciaire du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo.
Ce verdict marquera, pour certains observateurs, la fin d’une longue affaire, à rebondissements, qui dure depuis près de cinq ans.
Lors de la dernière audience, tenue le 23 avril dernier, la Cour constitutionnelle a décidé, en l’absence des prévenus, de les poursuivre par défaut.
Prenant la parole, le ministère public avait requis vingt (20) ans de prison ferme contre Augustin Matata Ponyo et dix (10) ans de travaux forcés assortis de dix ans d’inéligibilité.
Quant à Déogratias Mutombo et Christophe Grobler, ils ont écopé de dix ans de travaux forcés, et l’homme d’affaires sud-africain a été frappé d’une expulsion définitive du territoire congolais.
Au cours de la même audience, le procureur général près la Cour constitutionnelle a ordonné l’arrestation immédiate de l’ancien Premier ministre.
Pour rappel, l’homme à la cravate rouge et député national, Augustin Matata Ponyo, Déogratias Mutombo et l’homme d’affaires sud-africain, Christophe Grobler, sont poursuivis pour détournement de fonds publics destinés au projet Bukangalonzo.
Cette affaire a alimenté ce qui paraît être une guerre institutionnelle d’interprétation de la Constitution et du respect des procédures entre l’Assemblée nationale et la Cour constitutionnelle de la République Démocratique du Congo.
MF/ LIBERTÉ PLUS
