Après avoir échoué dans son projet diabolique de mettre à Bingi-Bingi un faux chef coutumier répondant au nom de Platini Mwele Munzele, monsieur Ipipo Luzolo Blanchar se lance maintenant dans la diversion totale pour se faire passer pour un gentleman afin d’habiller sa peau de prédateur.
En effet, dans une vidéo qu’il aurait tournée à Kolwezi, Ipipo Luzolo Blanchar se fait passer pour membre de l’UDPS/Tshisekedi et tente de lancer un cri d’alarme concernant les interférences des politiques dans les affaires coutumières.
Interrogées, les sources de l’UDPS/Tshisekedi disent ne pas connaître Ipipo comme membre de l’UDPS/Tshisekedi. Peut-il décliner sa cellule et son président cellulaire ? se demandent les mêmes sources. Car, prendre des photos à la permanence ou participer aux activités du parti au pouvoir, ou encore prendre des photos avec les autorités de l’UDPS/Tshisekedi, ne fait pas d’une personne membre de ce parti. L’adhésion à l’UDPS/Tshisekedi se fait au sein de la cellule de son quartier.
Néanmoins, si d’autres preuves viennent confirmer que Ipipo Luzolo est membre d’un parti politique comme il le dit lui-même dans sa fameuse vidéo, il doit alors être soumis à des sanctions disciplinaires, car l’appartenance d’un chef coutumier à un parti politique est strictement prohibée au regard de l’article 25 de la loi n° 15/015 du 25 août 2015 fixant le statut des chefs coutumiers.
On le connaît plutôt, poursuivent les mêmes sources, comme conseiller du Ministre provincial de l’Intérieur de la ville de Kinshasa en charge des affaires coutumières. Il aurait usé de cette qualité pour exacerber des crises et des tensions dans les affaires coutumières dans la ville de Kinshasa. Le cas récent, c’est celui du village Bingi-Bingi, où il a joué un rôle déterminant dans le schéma malsain de renverser le chef coutumier Willy Mabiala, légitimement et légalement installé, au profit du faussaire Platini Mwele. Heureusement que le gouverneur Daniel Bumba est intervenu pour stopper cette aventure qui pouvait faire couler le sang des habitants de Bingi-Bingi.
D’autres sources se posent même la question de savoir pourquoi le ministre provincial de l’Intérieur l’a placé au poste de conseiller, alors qu’il est sous le coup de l’illégalité totale au sein du groupement Kimwenza, où il tente de ravir à la cheftaine Mabonga Kidiakueno Marie Cécile la qualité de la numéro 1 de ce groupement. Si jamais il tenterait de remettre en cause cette réalité, peut-il brandir une photo de son installation en qualité de chef de groupement de Kimwenza par le bourgmestre de cette municipalité, comme l’exige la loi ? Cette question vaut son pesant d’or, dès lors que notre rédaction est tombée sur plusieurs photos de Sa Majesté la cheftaine Marie Cécile avec le bourgmestre de Monngafula, le jour de son installation.
Eu égard à ce qui précède, Ipipo Luzolo Blanchar peut-il vraiment oser tourner une vidéo comme il vient de le faire pour donner des leçons en matière de gestion des affaires coutumières ?
La réponse est non ! Car il est lui-même le fruit du désordre.
En plus, politiquement parlant, un conseiller du ministre provincial ne peut-il se permettre de s’adresser au Chef de l’État et au gouverneur de la ville à travers les réseaux sociaux ? C’est un manque de civisme politique grave.
Dans les prochaines éditions, LIBERTÉ PLUS va décortiquer de fond en comble son message contenu dans la vidéo mise en cause pour donner une analyse de grande facture.
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