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Depuis plusieurs années, la République Démocratique du Congo fait face à de nombreux défis sécuritaires, singulièrement de la part de son voisin le Rwanda. Curieusement, toutes les initiatives prisent par l’Afrique, dans toutes ses dimensions : Union Africaine, CEEAC, EAC, CIRGL, et sous des formats variés : Luanda, Nairobi et j’en passe de meilleurs, se sont tous soldées par un cuisant échec remettant en cause la viabilité de ces diverses organisations.
Et en sus de ses déboires multiples et déconcertants, la RDC a jugé mieux se confier à la plus vieille et grande organisation mondiale, à savoir : l’ONU. Malgré sa présence de 3 décennies dans l’Est de la République Démocratique du Congo, l’ONU est demeurée impassible face à la souffrance endurée par la population du Nord et Sud Kivu. Et, plutôt que de se démarquer et d’opérer un sursaut d’orgueil après d’échecs à travers la MONUC et récemment la MONUSCO, le Conseil de Sécurité de l’ONU qui a si bien fait de prendre la résolution 2773, condamnant les atrocités commises en RDC par le Rwanda et le sommant à retirer ses troupes de l’Est de la RDC, elle a davantage brillé par son inefficacité, laissant évoluer la situation à vaut l’eau, au bonheur de Paul Kagame qui a, une fois de plus, indiqué qu’il ‘n’avait pas à se soumettre à la volonté de l’organisation des nations unies. »Go to hell » fut sa réponse fétiche à tous ceux qui s’évertuaien à le narguer au sujet de son départ de l’Est de la RDC.
Cependant, pris dans la tourmente et repris de tous les côtés, tant par les opposants que la population abasourdie et ne sachant à quel saint se vouer, Félix-Antoine Tshisekedi, lui, n’a pas cessé de tourner ses méninges pour un plan D, en faisant valoir les minerais rares qui foisonnent dans le pays contre la sécurité qui manque de manière criarde à l’Est de notre pays.
Malgré tous les affronts auxquels il a fait face, Tshisekedi est demeuré imperturbable, soutenu dans sa démarche par la dame de fer des affaires étrangères, son excellence Thérèse Kayikwamba Wagner. Le chemin a été ardu et périlleux. Surtout qu’avec l’entrée en scène du président américain Donald Trump, les choses sont allées si lentement, dès lors qu’il fallait attendre 3 longs mois pour parvenir à la signature au niveau ministériel de l’accord de paix entre le Rwanda et la RDC.
En observant ce qui se passe actuellement dans la politique congolaise, si les élections etaient lancées pour la présidence de la République,
aucun doute que felix Tshisekedi s’arrogerait 90% des suffrages pour avoir gagné la paix à l’Est, cette denrée rare dans la région.
Contrairement aux propos de certains politiques et analystes qui estiment que le retrait des troupes Rwandaises ne se fera pas aussitôt, je leur demande de considérer deux termes phares susceptibles de modifier leur pensée. Il s’agit de souveraineté et d’intégrité. Ces deux mots traduisent l’intangibilité d’une nation, ou l’impossibilité des forces étrangères de demeurer dans cette dernière.
Cela étant, Félix Antoine Tshisekedi vient par là de vaincre le Rwanda sans avoir tiré un seul coup de canon. Félicitations au héros vivant de la République démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi.
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