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Depuis le dimanche 21 Avril, Martin Fayulu a perdu un allié de taille dans son combat politique visant à rechercher sa propre vérité des urnes de la présidentielle du 30 décembre 2018.
Il s’agit de l’église catholique ayant décidé d’abdiquer ce combat sans issue favorable pour le peuple congolais. Et pourtant, le rapport produit par la Conférence Épiscopale nationale du Congo (Cenco) donnant Fayulu vainqueur avec 62% constituait, pour Martin Fayulu, une meilleure référence non négligeable dans sa bataille à la Cour Constitutionnelle, puis à la Cour africaine des droits de l’Homme et ensuite auprès des partenaires étrangers.
Après ce relâchement de l’église catholique, Martin Fayulu va renforcer ses agitations, comme un serpent dont la tête a été arrachée, afin de donner l’impression à l’opinion publique qu’il est devenu encore fort, alors qu’en réalité, il vit ses derniers instants avant d’accepter finalement la vraie vérité des urnes qui s’appelle Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Son retour à Kinshasa, le 28 Avril, pourrait connaître un léger engouement au regard du soutien qu’il bénéficie jusqu’ici de la part du MLC et de Mgr. Ambongo. Mais cela entrera dans le cadre des agitations que Martin Fayulu doit imprimer avant son grand jour d’acceptation du leadership du nouveau pouvoir.
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