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Inviter les journalistes, le lundi 13 mai, pour se défendre juste concernant les 100 premiers jours du président de la République et répondre à certaines accusations d’une opposition jusqu’ici sans identité réelle serait, à notre humble avis, une démarche erronée. À moins que le porte-parole du président de la République, Kasongo Mwema Yamba Yamba ramène, ce jour-là, des nouveautés qui cadreront avec les attentes de la population.
QUE DEMANDE LE PEUPLE?
La grande préoccupation du peuple est essentiellement tournée à la publication d’un nouveau gouvernement susceptible de résoudre la crise économique, environnementale, sécuritaire que traverse le pays.
Les actions menées par le président de la République au bénéfice du peuple constitue, pour l’instant, une goûte d’eau dans l’océan et ne nécessite pas qu’on en fasse trop des promotions car, le chemin à parcourir reste encore long. Sinon, il ne faudra pas donner l’impression que le Chef de l’État donne trop d’importances à la réhabilitation des routes et à la survie des personnalités politiques, alors qu’on parle de plus en plus du peuple d’abord. »Mosala eleka maloba na ebele ».
DES CHOSES SIMPLES QUI DEVRAIENT ÊTRE FAÎTES
– Victimes de l’insécurité, les habitants et passants de Kingasani et Pascal à Kinshasa, par exemple, continuent de voir certains voleurs ravir leurs téléphones, sacs et autres biens aux arrêts des bus par des personnes bien connues de tous et même des forces de l’ordre;
– Les habitants du quartier Mososo à LIMETE sont victimes des inondations intenses sans aucune projection de solution de la part du nouveau pouvoir ;
– À N’sele, les habitants boivent l’eau de la pluie;
– On déplore des grands embouteillages à Kinshasa parfois sans cause, notamment toutes les soirées sur le boulevard Lumumba à partir de quartier 1 jusqu’à Kingasani. Sur ce même point, il faut donner que les chauffeurs et les receveurs de transport en commun augmentent en toute impunité le transport deux fois que le prix prévu ;
– Le panier de la ménagère accuse un déficit criarde. On assiste à l’augmentation sensible des prix du maïs et du Fufu. À ce niveau, on a aussi constaté l’augmentation de prix du pain carré qui est passé de 300 à 400 FC;
– Le secteurs de la pharmacie et de la santé sont confrontés à un problème de la piraterie et des produits périmés. D’autre part, l’accès aux soins de santé est toujours difficile.
– À l’est du pays, l’insécurité continue de gangrener cet espace ;
– Toutes les grandes directions des quartiers Talangayi, Bibua et Mikonga à Kinshasa sont exposés à des graves inondations à cause de l’absence des caniveaux ;
– C’est vrai que 5 millions de dollars ont été débloqués pour la relance de la Miba mais rien de concret n’a été fait jusqu’ici ;
– Sur le plan administratif, le ministre intérimaire de l’Esu boude la décision du chef de l’État concernant la réhabilitation du secrétaire général dudit ministère…
En conclusion, la présidence de la République est invitée à mener tout d’abord des actions à impact visible touchant directement à la sensibilité et à la souffrance du peuple congolais, avant de programmer les initiatives médiatiques allant dans le sens d’établir un bilan.
Qui dit mieux ???
- Hervé Mulumba
