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» J’ai retiré ma confiance à Jean-Marc Kabund », avait déclaré le Secrétaire honoraire en charge de la mobilisation de l’UDPS, Fils Mukoko au mois de février après la débâcle du parti aux sénatoriales.Pour lui, en effet, Jean-Marc Kabund avait failli à sa mission de faire gagner l’UDPS à ce scrutin. Ce qui était pourtant loin de la vérité.
Depuis, fils Mukoko a multiplié des sorties médiatiques pour s’en prendre au président délégué de l’UDPS le reprochant aussi d’avoir versé l’UDPS dans le FCC. Une assertion qui ne tient toujours pas debout au regard de l’accord gouvernemental conclu entre le FCC de Joseph Kabila et le Cach de Félix Tshisekedi.
Son rapprochement avec le groupe de Jacquemain Shabani et Victor Wakwenda était plus basé sur un objectif commun, celui de » chasser », selon leur propre terme, Jean-Marc Kabund de son poste du secrétaire général.
Peu importe le moyen par lequel le désormais secrétaire général honoraire de l’UDPS, Jean-Marc Kabund, a quitté son poste, la préoccupation de Fils Mukoko a trouvé une réponse claire et nette: il y a eu alternance à la tête du parti. Celui qui est arrivé est aussi fils-maison avec qui Fils Mukoko eu à travailler régulièrement, au point de jouer le rôle de son directeur de campagne pendant les législatives de 2018.
Partant de cette situation, fils Mukoko n’a plus une seule raison à s’opposer à l’exécutif de l’UDPS avec ses sorties médiatiques intempestives. Lui et son groupe constitué d’une partie des jeunes-gens de force du progrès doivent apprendre à utiliser les mécanismes administratifs pour faire passer leurs désidératas aux autorités du parti. Les stratégies de la violence doivent laisser la place aux méthodes pacifiques, d’autant plus qu’aujourd’hui le parti est au pouvoir, même s’il est établi que la pièce motrice des revendications de ces jeunes gens demeurent la recherche de l’emploi.
C’est ailleurs le point essentiel sur lequel le nouveau secrétaire général, Augustin Kabuya, se penchera, d’après certaines indiscrétions.
Hervé Mulumba
