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La stabilité ou l’instabilité de la République Démocratique du Congo affecte directement les voisins avec lesquels elle partage les mêmes frontières. En effet, ça fait près de trois mois déjà que la Rdc n’a pas toujours de gouvernement depuis les élections de 2018.
Les pays de la sous-région voient comme s’il y aurait l’anguille sous roche derrière la durée que prend la sortie du nouveau gouvernement. De passage à Paris le 17 mai dernier, le ministre angolais des affaires étrangères s’en est préoccupé très profondément.
« Comme un bon voisin, cela nous préoccupe. Nous voulons voir une RDC avec des institutions qui fonctionnent d’une façon normale car en effet, il y a des engagements entre les deux gouvernements, notamment dans l’organisation de la prochaine commission ministérielle bilatérale de coopération, et nous ne pouvons pas le faire s’il n’y a pas un gouvernement établi. Donc notre préoccupation va dans ce sens-là », a dit Manuel Augusto aux micros de nos confrères de Rfi.
Qu’à cela tienne, a exprimé le diplomate angolais, ils auraient entamé des discussions pour aplanir les divergences qui existeraient entre les familles politiques de l’ancien et du nouveau présidents de la république, afin de rapidement régler la question.
« Oui, nous avons des contacts privilégiés avec les principaux acteurs de la politique congolaise. Nous avons de bons rapports avec le président Félix mais nous avons aussi de bons rapports avec le gouvernement disons de gestion de la RDC, l’ancien gouvernement du président Kabila et le cercle politique lié au président Kabila », a conclu Manuel Augusto.
Aux dernières nouvelles, le FCC et le CACH se seraient mis d’accord sur la nomination du premier ministre qui va conduire le prochain gouvernement.
Fabrice Lukamba
