0
0
L’ex-président de la République Joseph Kabila et son ex-collaborateur, Modeste Bahati Lukuebo se sont livrés à un spectacle peu honorable, la semaine dernière, autour du paiement des cautions des candidats députés nationaux de l’AFDC-A aux législatives de 2018. Là où le bas blesse c’est lorsque Bahati Lukuebo déclare publiquement que l’argent versé pour la caution des députés AFDC-A est venue de sa propte poche.
De l’autre côté, les proches de Joseph Kabila, eux disent que le financement de la caution de tous les députés FCC est venu plutôt de la poche de Joseph Kabila.
Cette situation relance la problématique de l’organisation des partis politiques. Toutes proportions gardées, il est connu de tous que la prise en charge des activités liées par exemple au paiement des cautions des membres d’un regroupement politique incombe à la caisse du parti et non aux individus. À moins que ces derniers soient membres d’honneurs comme l’actuel premier ministre Ilunga Sylvestre dans le PPRD. Même dans ce cas, un membre d’honneur verse, lui aussi, l’argent dans la caisse du parti et ne peut pas se taper la poitrine d’avoir donné son argent pour les intérêts du groupe.
En se livrant à un tel spectacle pour montrer à l’opinion publique qu’ils sont vraiment friqués, Joseph Kabila et Bahati Lukuebo ont mis à la place publique leur caractère dictatorial. Au fait, le message est clair dans cette histoire : Le FCC est une société privée de Joseph Kabila, tandis que l’AFDC-A appartient exclusivement à Bahati Lukuebo, autorité morale ou encore le maître à penser, le président éternel…
À suivre…
LIBERTÉ PLUS
