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Le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNUDH) a documenté 3039 violations des droits de l’homme en Rdc au cours du premier semestre de l’année 2019. Selon Abdoul Aziz Thioye qui a fait cette annonce le mercredi 24 juillet, au cours de la conférence de presse des Nations, le chiffre « représente une baisse de 9% par rapport à la même période de l’année 2018 ».
« Cette tendance à la baisse s’explique par une légère diminution de la violation du nombre des droits civiques et politiques et des libertés fondamentales enregistrés à partir de février 2019. Nous avons noté depuis février 2019 une diminution d’environ 8% », a affirmé le directeur de BCNUDH.
Et d’ajouter : « Cette baisse est l’indicatif d’une certaine amélioration de la situation des droits de l’homme qui est encourageante, dans le cadre de la nouvelle période ouverte suite aux élections de novembre 2018 ».
De manière globale, a précisé monsieur Thioye, la plupart de ces violations ont été commises dans les provinces en proie aux conflits, provinces où les groupes armés ont commis beaucoup de violations par rapport aux agents de l’État, particulièrement les éléments des FARDC.
Cependant, le BCNUDH signale avoir apporté son appui aux juridictions militaires congolaises dans la condamnation de quelques auteurs de ces violations dont 104 agents de la police nationale, 32 militaires FARDC et 18 membres de groupes armés.
Fabrice Lukamba
