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LIBERTÉ PLUS : Augustin KABUYA Bonjour,
AUGUSTIN KABUYA: Bonjour Liberté Plus.
Question : Vous êtes Secrétaire Général de l’UDPS/TSHISEKEDI.
Aujourd’hui, vous êtes devenu un Parti au pouvoir, quelles sont vos priorités en tant Secrétaire Général de l’UDPS, numéro 2 de la famille politique du Chef de l’Etat ?
Réponse: Merci pour la question, LIBERTÉ PLUS. En arrivant à mon poste actuel, je me suis fixé certains objectifs axés sur trois principaux points, à savoir :
– L’unité du Parti ;
– L’état de lieu sur le fonctionnement du Parti;
– La redynamisation du Parti et son implantation sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo.
Question : Qu’est-ce qui a été déjà fait depuis votre investiture ?
Réponse : Comme vous le savez, au lendemain de ma nomination au poste de Secrétaire Général de l’UDPS, Dieu m’avait aidé à se faire une idée sur les uns et les autres.
Lors de ma première réunion avec les membres de l’exécutif, j’avais demandé à tous les Secrétaires Généraux Adjoints et Secrétaires Nationaux Chefs des Départements de faire un État de lieu de leurs Commissions et Départements respectifs et de me transmettre les rapports de leur gestion. J’avais aussi demandé le même travail aux fédéraux de Kinshasa, y compris à ceux de l’intérieur et de l’extérieur du pays.
Pour ceux de l’intérieur, j’avais exprimé ce voeu par le canal du département de l’Organisation. Moi-même, j’ai eu à réaliser également des consultations dans mon bureau de travail.
Au bout de cette étape, je peux maintenant sortir un calendrier réaliste sur ma tournée nationale consacrée à l’implantation et de la redynamisation du Parti. Et ce, contrairement aux donneurs de leçons sur les réseaux sociaux qui pensent qu’en ma qualité du Secrétaire Général d’un grand Parti Politique comme l’UDPS, je devais faire les choses dans la précipitation, sans tenir compte des réalités politiques et financières.
À mon humble avis, je pense que la priorité était d’écouter tout le monde, créér un esprit de cohésion et de l’unité au sein du parti quand bien même que les moutons noirs ne manquent jamais.
Je profite de l’occasion pour dire aux uns et aux autres que l’implantation et la redynamisation d’un parti ne se fait pas dans les réseaux sociaux, mais par des actions concrètes sur terrain. Pour y arriver, il faut prévoir un budget conséquent. Malheureusement, certaines personnes abordent ces questions, avec émotion, haine, jalousie et sans avoir les deux pieds sur terre.
Question: Excellence monsieur le Secrétaire Général, certaines langues pensent que la délégation du CACH a mal négocié avec le FCC en leur cédant plusieurs strapontins ministériels…
Réponse: Merci pour la question Liberté plus.
Ce sont les mêmes qui, hier, quand nous étions parti déposer le cahier de charge de 45 questions à la CENI, qui nous avaient critiqué dans tous les sens à travers les réseaux sociaux comme si on était dans un championnat, au point de dire même que l’UDPS avait vendu le pays.
Malheureusement, au sein du Parti, certains cadres avaient tenu le même discours. Aujourd’hui, ce sont les mêmes personnes qui ne se gênent même pas pour nous donner encore des leçons.
Ceux qui disent que les négociateurs du cach ont mal négocié, quand on leur pose la question de savoir »comment ils ont mal négocié? Ils ne présentent aucun argument convaincant.
Dans la configuration politique actuelle au niveau du parlement, CACH devrait-t-il obtenir combien des ministères ? Il faut leur poser cette question.
Bref, je comprends les réactions de certaines personnes parce que je suis enfant de la maison.
Pour le reste, je demande aux uns et aux autres de savoir lire les signes du temps.
Question: La base de votre Parti ne veut pas de l’alliance Cach-FCC, quelle est votre réaction ?
Réponse: Merci pour la question LIBERTÉ PLUS. Dans la vie, il faut être objectif et honnête! Vous pensez vraiment que la meilleure alliance était celle avec LAMUKA à GENÈVE avec MARTIN FAYULU à la tête de cette coalition, FÉLIX TSHISEKEDI et l’UDPS renvoyés au second plan comme des porteurs des malettes, aucune reconnaissance ni encore du respect au combat politique de Feu Étienne TSHISEKEDI?
Fallait-il vraiment s’allier avec des gens qui cherchaient, à tout prix, à nous imposer Martin FAYULU, alors que celui-ci n’avait aucun assise populaire, comme ce fut le cas de Arthur Zahidi Ngoma à SUN CITY! C’est ça la coalition que les gens voulaient voir ?
Je m’inscris en faux contre un raisonnement pareil!
Néanmoins, dans la coalition avec FCC, le combat politique de l’UDPS et de feu président Étienne TSHISEKEDI est respecté. Nous sommes la tête et non la queue.
Cette coalition a sauvé la République Démocratique du Congo des chaos.
Il y a même ceux qui disent dans leurs mensonges que si Étienne TSHISEKEDI était encore en vie, il ne pouvait pas signer un accord avec Joseph KABILA et ne pouvait pas céder certains ministères régaliens à ses partenaires politiques. À ceux-là, je leur brandit l’Accord de la CENCO signé par la délégation du Rassemblement dirigé par notre père de la démocratie, Feu Étienne TSHISEKEDI et la délégation de la plateforme de Joseph Kabila.
Dans cet accord, le sénateur Joseph KABILA, à l’époque Président de la République, n’avait pas obtenu tous les ministères régaliens, voir même à SUN CITY en 2003 certains postes dits de souveraineté ont été confiés à l’opposition. Je regrette seulement que certaines personnes aient opté pour le mensonge comme une profession. Son
Excellence le Président de la République, Félix TSHISEKEDI n’a trahi personne en avalisant la signature de cet accord. Au contraire, il a privilégié l’intérêt du peuple congolais.
Question : Pourquoi, alors, avoir mis beaucoup de temps pour parvenir à la signature de cet accord ?
Réponse : C’est encore-là une preuve de plus qu’il n’y avait pas des cadeaux dans ces négociations. Si les négociateurs du CACH avaient mal négocié, comment alors les négociations politiques avaient-elles pris autant temps de mois ? Soyons sérieux et sincères vis à vis de notre peuple. Hier, quand nous avons décidé d’aller aux élections avec ou sans machine à voter, tous les critiques étaient dirigées contre l’UDPS, au point de nous accuser de haute trahison. Aujourd’hui, ce sont les mêmes qui se battent pour la vérité des urnes autour des élections organisées avec la machine à voter.
Question : Monsieur Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l’UDPS, nous avons fini, avez-vous quelque chose à ajouter ?
Réponse : Je conclus en disant que la vérité des urnes s’appelle Félix TSHISEKEDI. Je vous remercie.
LIBERTÉ PLUS : Merci
@oût 2019
