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Plusieurs rapports accablants attestent que le gouvernement français a validé un transfert illégal d’une dizaine des citoyens français membres de l’État Islamique (EI) arrêtés sur le sol Syrien vers Bagdad où ces derniers ont été condamnés à mort par la justice irakienne.
Blessée dans son amour propre par cette attitude de la France censée pourtant respecter les engagements internationaux en la matière, la rapporteuse spéciale des Nations-Unies sur les exécutions extrajudiciaires, Agnès Callamard a adressé une correspondance aux autorités françaises à qui elle exige d’actionner le rapatriement d’au moins 7 français qui ont émis le vœu de regagner leur pays d’origine pour qu’il soit soumis à un jugement équitable.
Agnès Collamard demande également à la France de donner des explications claires sur ce transfert illégal endéans une période ne dépassant pas deux mois.
Ironie du sort, cette grave affaire à la fois politique et juridique intervient au même moment où le président congolais, Félix Tshisekedi venait d’obtenir du Roi de la Malaisie l’abandon d’une condamnation à mort par pendaison contre un congolais vivant dans ce pays ainsi que son rapatriement en RDC pour une observation judiciaire nécessaire.
Maintenant, se demande le commun des mortels, entre les deux Chefs de l’État qui est le vrai potiche tant évoqué ces derniers temps dans le vocabulaire congolais après qu’un journaliste français ait, d’après plusieurs sources, qualifié le président congolais de potiche, quelqu’un dont la fonction a peu d’utilité ?
Hervé Mulumba
